Elisabeth Andrey débute en tant que Manager Commercial avant d'intégrer un cabinet de courtage. Au début des années 90, elle rejoint PFA et y crée le département de gestion patrimoniale. Entre temps, elle valide un cursus de Gestion de Patrimoine à l'Université Paris Dauphine. En 1999, elle cofonde la société de courtage Asset Group Opéra ainsi que ALTAPROFITS, la première Fintech française spécialisée en assurance-vie qu'elle codirige aujourd'hui en tant que Membre du Directoire.
Il convient de toujours conjuguer avec la meilleure part des progrès récents... Les mathématiques financières et l'intelligence artificielle s'associent bien. L'application des unes aux marchés financiers remonte à 1900 tandis que le développement de l'autre a commencé au début des années 80. Elles ont en commun des données chiffrées et normées aisément gérables par les algorithmes qui composent les robo-advisors. Précieux pour les épargnants d'aujourd'hui !
52 % des Français refusent tout risque et 1 sur 3 exprime un intérêt pour la bourse* : le grand public doit mieux appréhender le domaine financier
Politiques et professionnels de la finance ont une obligation morale à intensifier l'éducation financière à destination des Français pour changer les comportements et pour chasser des idées fausses (l'épargne est réservée à des personnes aisées, elle est indisponible en cas de besoin de liquidités, ...), ou celles pas tout à fait vraies, comme les produits, les supports financiers et d'épargne sont risqués : s'ils sont diversifiés et si l'épargnant opte pour épargner sur la durée, cela lui permettra de saisir les opportunités des marchés financiers et de lisser les risques.
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Les mathématiques financières : l'affaire de spécialistes
Jusqu'à la fin des années 90, leurs moteurs de calcul étaient réservés au seul usage des Asset Managers (ils créent, gèrent des produits de placements financiers, évaluent le gain et les risques conjoints) pour leur permettre d'estimer les actions. Depuis 2000, l'équivalent proposant un portefeuille efficient d'OPCVM existe à l'usage du grand public en quête de gain et de faible risque : des spécialistes en gestion de patrimoine s'attachent en effet à vulgariser les données mathématiques, rendant le résultat des algorithmes compréhensibles et accessibles.
La technologie : la théorie, c'est bien mais la pratique, c'est mieux !
Mais l'automatisation ne sait pas prévoir l'évolution des marchés financiers. Des spécialistes en gestion de patrimoine ont récemment résolu cette difficulté en mettant au point une gestion suivie (un moteur de calcul renforcé), qui permet à l'épargnant de suivre et de maîtriser le risque, d'optimiser son épargne. En pratique, sur le portefeuille d'actifs qu'il a constitué, si l'un des indicateurs rendements/risque bouge de 10 %, à la hausse ou à la baisse, l'épargnant reçoit une alerte automatisée lui offrant les moyens de maintenir son portefeuille dans les niveaux répondant à son objectif, de le protéger des risques financiers ou de l'optimiser en fonction des opportunités financières.
En matière d'investissement, les technologies issues de l'IA sont des facilitateurs pour les épargnants ; dans le même temps, ces derniers ont la possibilité d'échanger, d'être accompagnés, d'être assistés par un conseiller humain. L'épargnant d'aujourd'hui dispose déjà de toutes les ressources pour gérer au mieux ses investissements, avec moins de risque et un meilleur rendement.
* Enquête menée sur 1 200 personnes représentatives de la population française, âgées de 18 ans et plus.
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