Une réforme pour inciter les plus riches à investir dans les entreprises
La suppression de l'ISF, impôt concernant les particuliers qui détenaient un patrimoine supérieur à 1,3 millions d'euros, a été l'objet de nombreux débats. Accusée de favoriser les plus riches, son rétablissement était une des principales revendications des gilets jaunes.
Depuis 2018, seul le patrimoine immobilier reste imposable à l'impôt sur la fortune (devenu « IFI », Impôt sur la Fortune Immobilière). Un des objectifs déclaré du gouvernement était en effet d'exclure la taxation des titres financiers du calcul de cet impôt, afin d'inciter les plus riches à investir dans les entreprises pour stimuler l'économie.
Là encore, la réforme a été l'objet de critiques, puisque l'exonération est la même que le particulier investisse dans les titres financiers d'une PME française ou, par exemple, dans les actions d'une grande entreprise américaine. Rien dans la réforme n'incite donc particulièrement à soutenir l'économie française. Or, à l'époque de l'ISF, les assujettis étaient incités à y investir grâce à une réduction d'impôt conséquente (loi TEPA).
Depuis 2018, seul le patrimoine immobilier reste imposable à l'impôt sur la fortune (devenu « IFI », Impôt sur la Fortune Immobilière). Un des objectifs déclaré du gouvernement était en effet d'exclure la taxation des titres financiers du calcul de cet impôt, afin d'inciter les plus riches à investir dans les entreprises pour stimuler l'économie.
Là encore, la réforme a été l'objet de critiques, puisque l'exonération est la même que le particulier investisse dans les titres financiers d'une PME française ou, par exemple, dans les actions d'une grande entreprise américaine. Rien dans la réforme n'incite donc particulièrement à soutenir l'économie française. Or, à l'époque de l'ISF, les assujettis étaient incités à y investir grâce à une réduction d'impôt conséquente (loi TEPA).
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