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Idéal Investisseur
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Baisse du taux du Livret A : quel impact sur l’assurance-vie ?




Publi-rédactionnel proposé par l'un de nos partenaires. La rédaction n'a pas participé à sa réalisation.

Alors que le taux du Livret A pourrait tomber sous les 2 % dès le 1er août 2025, dans le sillage d’une inflation en reflux, une question se pose : où orienter son épargne de précaution sans sacrifier totalement le rendement ? L’assurance-vie, et en particulier ses unités de compte, redevient un levier stratégique dans une allocation patrimoniale équilibrée.

Temps de lecture : 2 minute(s)
Baisse du taux du Livret A : quel impact sur l’assurance-vie ?

Un rendement des fonds euros sous pression

Les projections actuelles anticipent un taux moyen de 1,70 % brut sur les fonds en euros d’ici à la fin de l’été. Si le taux est actuellement de 2,4 %, un repli est attendu : il traduit simplement la baisse des taux obligataires sur les marchés, dans un contexte de désinflation. De quoi souscrire une assurance vie ?

Pour les assureurs, cela signifie un rendement plus modeste sur la poche garantie. Mais pour les épargnants, cela ouvre aussi une fenêtre : repenser leur contrat, au-delà du fonds euros, et exploiter les moteurs de performance disponibles dans les unités de compte.

Les UC : un potentiel de performance et de diversification

Contrairement aux idées reçues, les UC ne sont pas synonymes de volatilité débridée. Elles couvrent un spectre très large de supports : fonds actions, obligations, immobilier (SCPI, OPCI), thématiques sectorielles, infrastructures, private equity… Certaines solutions sont même conçues avec des mécanismes de sécurisation ou de gestion à horizon, ce qui les rend accessibles à un public plus large que les seuls investisseurs avertis.

Dans un contexte de taux durablement bas, les UC représentent la seule solution permettant d’aller chercher de la performance à moyen terme. De nombreux contrats permettent aujourd’hui une répartition progressive entre sécurité (fonds euros) et rendement (UC), adaptée au profil et à l’horizon de placement.


Une fiscalité qui reste un atout majeur


Rappelons-le : après 8 ans de détention, l’assurance-vie bénéficie d’une fiscalité particulièrement favorable. Les gains sont partiellement exonérés d’impôt grâce à un abattement annuel de 4 600 € pour une personne seule, 9 200 € pour un couple, et les retraits restent toujours possibles à tout moment.

Même en cas d’investissement sur des UC, les plus-values bénéficient de ce cadre fiscal doux, ce qui en fait un outil de capitalisation performant à long terme, que peu de produits peuvent aujourd’hui égaler.


Une enveloppe modulable, intergénérationnelle, et accessible

Au-delà du rendement, l’assurance-vie offre une modularité rare. Il est possible d’adapter la répartition entre fonds euros et UC à tout moment, de souscrire des options de gestion pilotée, ou encore d’orienter son épargne vers des supports responsables, thématiques, ou sectoriels.

Et pour les transmissions, la clause bénéficiaire reste un avantage patrimonial incontournable : exonération jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire (hors impôt sur la succession), souplesse de désignation, et cadre juridique sécurisé.

Un contrat à reconfigurer, pas à délaisser

La baisse du taux du Livret A n’est pas une mauvaise nouvelle pour tout le monde. Pour les épargnants, c’est surtout le signal d’un changement de paradigme : l’époque où il suffisait de laisser dormir son argent sur un livret ou un fonds garanti touche à sa fin. En revanche, ceux qui sauront utiliser pleinement la flexibilité de l’assurance vie pour diversifier, lisser leur risque et capitaliser dans le temps resteront les mieux armés pour faire fructifier leur épargne.