Bien que les rendements des fonds en euros soient chaque année en baisse, de plus en plus de français choisissent un contrat d'assurance-vie pour loger leur épargne. En février 2018, l'encours net s'élevait à 1 681 milliards d'euros, ce qui est très nettement supérieur au livret A et au LDD réunis (380 milliards d'euros environ).
En effet, dans le cadre d'un investissement, le contrat d'assurance vie bénéficie d'une fiscalité avantageuse, notamment lorsque le contrat dépasse 8 ans. Tant que l'on ne procède pas à un rachat partiel ou total du contrat sous forme de capital, les bénéfices ne sont pas imposés à l'impôt sur le revenu (les gains sont cependant soumis au prélèvements sociaux). De même en cas de décès, le bénéficiaire dispose également d'une franchise d'impôts. Les souscripteurs perçoivent également une participation aux bénéfices, lorsque les assureurs génèrent des profits.
Depuis le 27 septembre 2017, les gains issus des nouveaux versements en assurance-vie sont soumis au prélèvement forfaitaire obligatoire de 12,8% sur les contrats de moins de 8 ans, et 7,5% au-delà.
Ce type de placement peut être distribué notamment par les agents d'assurances et les conseillers en gestion de patrimoine disposant du statut de courtier en assurances.