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Idéal Investisseur
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Combien verser sur son Plan d’Épargne Retraite (PER) ?




Publi-rédactionnel proposé par l'un de nos partenaires. La rédaction n'a pas participé à sa réalisation.

Préparer sa retraite est aujourd'hui une préoccupation majeure pour de nombreux Français, face à l'incertitude pesant sur le montant futur des pensions. Le Plan d'Épargne Retraite (PER) s'est rapidement imposé comme une solution d'épargne efficace et souple, permettant à chacun de se constituer un capital ou une rente complémentaire tout en bénéficiant d'avantages fiscaux attractifs.
Mais une question revient fréquemment : combien faut-il verser sur son PER pour en tirer pleinement profit ? La réponse dépend à la fois de vos revenus, de vos objectifs de vie et de votre situation fiscale. Entre versements réguliers, optimisation fiscale et stratégie d'épargne personnalisée, plusieurs approches s'offrent à vous.

Dans cet article, nous vous guidons pas à pas pour comprendre :
• les méthodes de calcul du montant à épargner ;
• les plafonds de déduction fiscale selon votre statut ;
• les astuces pour optimiser vos versements sans fragiliser votre budget ;
• et les options fiscales à envisager à l'entrée comme à la sortie de votre PER.

Temps de lecture : 9 minute(s) - | Mis à jour le 29-04-2025 14:35 | Publié le 29-04-2025 14:30
Combien verser sur son Plan d’Épargne Retraite (PER) ?

Pourquoi ouvrir un PER pour sa retraite ?

Le départ à la retraite s’accompagne généralement d’une diminution significative du niveau de vie, souvent comprise entre 25 % et 50 % selon les profils. Les pensions de retraite, bien que nécessaires, ne suffisent plus à garantir un revenu équivalent à celui perçu durant la vie active. Dans ce contexte, le Plan d’Épargne Retraite (PER) se positionne comme un outil incontournable pour préserver son confort de vie.

Une double vocation : épargner et bénéficier d’un avantage fiscal
Le PER permet à tout épargnant, qu’il soit salarié, indépendant, fonctionnaire ou sans activité, de se constituer une épargne sur le long terme, avec un cadre fiscal très avantageux :
• À l’entrée : les versements volontaires peuvent être déduits du revenu imposable, dans la limite d’un certain plafond.
• À la sortie : au moment de la retraite, l’épargne accumulée peut être récupérée sous forme de capital, de rente viagère, ou même une combinaison des deux, en fonction des besoins.

Une grande flexibilité dans les versements
Autre avantage majeur : vous êtes libre de verser les montants que vous souhaitez, quand vous le souhaitez. Le PER s’adapte à vos capacités d’épargne et à votre stratégie de vie :
• Vous pouvez choisir de lisser votre effort d’épargne sur plusieurs années.
• Ou, au contraire, booster vos versements certaines années pour profiter d’une déduction fiscale plus forte (rentrée d’argent exceptionnelle, changement de situation fiscale, etc.).

PER individuel ou d’entreprise : quelle différence ?
Il existe deux grandes formes de PER :
• Le PER individuel (PERIN), ouvert à titre privé, accessible à tous.
• Le PER d’entreprise, souvent alimenté via des abondements de l’employeur (PERE, PERCO). Dans le cadre de cet article, nous nous concentrons sur le PER individuel, plus flexible, et accessible à tout moment sans condition de statut professionnel. Pour en savoir plus sur les principes et les avantages du PER, vous pouvez consulter également la ressource suivante : https://www.valority.com/placements-financiers/per/

Quel montant verser sur son PER ? Deux approches possibles

Déterminer le bon montant à verser sur son Plan d’Épargne Retraite (PER) est essentiel pour atteindre ses objectifs de retraite tout en optimisant sa fiscalité. Deux méthodes complémentaires peuvent vous guider selon votre profil et vos ambitions.

a) La méthode des 10 % de ses revenus
C’est la règle la plus simple et la plus populaire : verser environ 10 % de ses revenus nets sur son PER chaque mois. Cette stratégie permet de lisser l’effort d’épargne dans le temps, sans impacter brutalement votre budget.
Exemple : un salarié percevant 2 000 € nets par mois consacrera 200 € chaque mois à son PER. En commençant à 30 ans et en partant à la retraite à 62 ans, il aura épargné 76 800 € (hors intérêts et frais).
Cette méthode présente plusieurs avantages :
• Elle s’adapte naturellement à l’évolution de vos revenus ;
• Elle installe une habitude d’épargne régulière ;
• Elle facilite la gestion budgétaire, surtout avec des versements automatiques.
Bien entendu, ce taux de 10 % n’est pas figé : si vos charges sont faibles ou vos revenus élevés, vous pouvez augmenter ce pourcentage et maximiser votre avantage fiscal.

La méthode par objectif de capital
Plus personnalisée, cette approche consiste à définir un capital cible à atteindre pour la retraite, puis à le ventiler mensuellement en fonction du temps dont vous disposez.
Exemple : un épargnant souhaite accumuler 100 000 € pour sa retraite. Il a 40 ans et prévoit de partir à 62 ans, soit 22 ans d’épargne. Il devra alors verser environ 380 € par mois (380 x 12 x 22 = 100 320 €).
Cette méthode est idéale si vous avez :
• une idée claire du niveau de vie que vous souhaitez maintenir ;
• la volonté de piloter précisément votre effort d’épargne ;
• besoin de définir un plan adapté à vos projets futurs (voyages, achat immobilier, aides aux enfants…).
Dans ce cas, n’oubliez pas de prendre en compte les rendements attendus, les frais de gestion, ainsi que les plafonds de déduction fiscale, que nous détaillerons dans la prochaine section.


Quels plafonds de déduction fiscale pour les versements PER ?


Pour les salariés : un plafond basé sur les revenus ou le PASS
Les salariés peuvent déduire chaque année de leur revenu imposable le montant le plus élevé entre :
• 10 % des revenus professionnels nets de l’année N-1, dans la limite de 8 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS) ;
• ou 10 % du PASS de l’année N-1 si cela est plus avantageux.
En 2025 :
• PASS 2024 = 46 368 € ;
• 10 % du PASS = 4 637 € ;
• Plafond maximal = 37 094 € (soit 10 % de 370 940 €, qui correspond à 8 x PASS).
Le plafond de déduction pour un salarié en 2025 est donc compris entre 4 637 € et 37 094 €, selon le montant de ses revenus de 2024.
Conseil : vérifiez le montant exact de votre plafond sur votre avis d’imposition, à la ligne « Plafond épargne retraite ».

Pour les travailleurs non salariés (TNS) : une formule plus généreuse
Les indépendants bénéficient d’un plafond de déduction plus élevé, calculé de la manière suivante :
• 10 % du bénéfice imposable, dans la limite de 8 PASS (soit 376 800 € en 2025)
• + 15 % de la fraction du bénéfice comprise entre 1 et 8 PASS
En 2025, avec un PASS de 47 100 € :
• 10 % de 8 x PASS = 37 680 €
• 15 % de (376 800 € - 47 100 €) = 49 455 €
-> Plafond total : 87 135 €
Si leurs revenus sont faibles, les TNS bénéficient d’un plancher équivalent à 10 % du PASS, soit 4 710 €.
Ainsi, le plafond pour un TNS en 2025 est compris entre 4 710 € et 87 135 €, selon son bénéfice imposable.
StatutPlafond minimal 2025Plafond maximal 2025
Salarié4 637 €37 094 €
TNS4 710 €87 135 €




Comment optimiser ses versements PER ?

Reporter les plafonds non utilisés
Si vous n’avez pas utilisé la totalité de votre plafond de déduction fiscale sur une année donnée, le reliquat n’est pas perdu ! Il est reportable pendant trois ans, dans l’ordre suivant :
1. Plafond de l’année en cours,
2. Puis celui de l’année N-3,
3. Ensuite N-2,
4. Enfin N-1.
Exemple (salarié en 2025) :
Si vous n’avez jamais versé sur votre PER, vous pouvez cumuler :
• 4 114 € (plafond 2022)
• 4 399 € (2023)
• 4 637 € (2024)
• 4 710 € (2025) -> Soit un total déductible de 17 860 € cette année.
Astuce : utilisez l’espace « plafond épargne retraite » de votre dernier avis d’imposition pour connaître exactement les montants reportables.

Mutualiser les plafonds entre conjoints
Si vous êtes marié ou pacsé, vous pouvez mutualiser vos plafonds de déduction. Cette option est particulièrement utile si :
• un des deux conjoints n’a pas utilisé ses plafonds,
• ou si l’un perçoit beaucoup plus de revenus.
Pour en bénéficier, il faut :
• effectuer une déclaration de revenus commune,
• cocher la case 6QR dans votre déclaration.
Concrètement, vos versements sont d’abord imputés sur vos propres plafonds (année en cours puis 3 années précédentes), puis sur ceux de votre partenaire.
Cette stratégie peut s’avérer très efficace en cas de :
• rentrée d’argent exceptionnelle (prime, héritage),
• ou besoin de réduire fortement l’impôt d’un seul membre du couple.

Bonus : exploitez le plafond de vos enfants majeurs
Un enfant rattaché fiscalement au foyer dispose aussi de son propre plafond d’épargne retraite (au moins 10 % du PASS). Vous pouvez effectuer des versements sur son PER et en déduire les montants du revenu familial global.
Pour un enfant sans revenus, les parents peuvent ainsi déduire jusqu’à 16 741 € en 2024 en cumulant les 3 plafonds non utilisés précédents.

Mieux vaut-il déduire à l’entrée ou être exonéré à la sortie ?

Reporter les plafonds non utilisés
Si vous n’avez pas utilisé la totalité de votre plafond de déduction fiscale sur une année donnée, le reliquat n’est pas perdu ! Il est reportable pendant trois ans, dans l’ordre suivant :
1. Plafond de l’année en cours,
2. Puis celui de l’année N-3,
3. Ensuite N-2,
4. Enfin N-1.
Exemple (salarié en 2025) :
Si vous n’avez jamais versé sur votre PER, vous pouvez cumuler :
• 4 114 € (plafond 2022)
• 4 399 € (2023)
• 4 637 € (2024)
• 4 710 € (2025) -> Soit un total déductible de 17 860 € cette année.
Astuce : utilisez l’espace « plafond épargne retraite » de votre dernier avis d’imposition pour connaître exactement les montants reportables.

Mutualiser les plafonds entre conjoints
Si vous êtes marié ou pacsé, vous pouvez mutualiser vos plafonds de déduction. Cette option est particulièrement utile si :
• un des deux conjoints n’a pas utilisé ses plafonds,
• ou si l’un perçoit beaucoup plus de revenus.
Pour en bénéficier, il faut :
• effectuer une déclaration de revenus commune,
• cocher la case 6QR dans votre déclaration.
Concrètement, vos versements sont d’abord imputés sur vos propres plafonds (année en cours puis 3 années précédentes), puis sur ceux de votre partenaire.
Cette stratégie peut s’avérer très efficace en cas de :
• rentrée d’argent exceptionnelle (prime, héritage),
• ou besoin de réduire fortement l’impôt d’un seul membre du couple.

Bonus : exploitez le plafond de vos enfants majeurs
Un enfant rattaché fiscalement au foyer dispose aussi de son propre plafond d’épargne retraite (au moins 10 % du PASS). Vous pouvez effectuer des versements sur son PER et en déduire les montants du revenu familial global.
Pour un enfant sans revenus, les parents peuvent ainsi déduire jusqu’à 16 741 € en 2024 en cumulant les 3 plafonds non utilisés précédents.

Épargner régulièrement sans déséquilibrer son budget

Mieux vaut-il déduire à l’entrée ou être exonéré à la sortie ?
L’un des atouts majeurs du Plan d’Épargne Retraite (PER) est la souplesse fiscale qu’il offre au moment des versements : à chaque cotisation, vous pouvez choisir entre bénéficier d’un avantage fiscal immédiat (à l’entrée) ou opter pour une fiscalité allégée au moment de la sortie.
Mais attention : le choix est irrévocable et doit être bien réfléchi en fonction de votre situation fiscale actuelle… et future.

Option 1 : déduire les versements de votre revenu imposable (avantage à l’entrée)
Cette option est la plus courante : vous déduisez vos versements du revenu imposable, dans la limite des plafonds prévus.
Elle est très avantageuse si votre tranche marginale d’imposition (TMI) est élevée :
• À 30 % : un versement de 5 000 € permet d’économiser 1 500 € d’impôt ;
• À 41 % : l’économie grimpe à 2 050 € ;
• À 45 % : vous économisez 2 250 €.
Conseillé si :
• Vous êtes fortement imposé ;
• Vous anticipez une baisse de revenus à la retraite (et donc une imposition plus faible à la sortie).

Option 2 : ne pas déduire à l’entrée pour une fiscalité allégée à la sortie
Dans ce cas, vous ne bénéficiez d’aucun avantage fiscal immédiat, mais vous profiterez d’une imposition réduite au moment de récupérer votre épargne.
Deux types de sortie possibles :
• Sortie en capital : seuls les gains sont soumis à la flat tax (PFU) de 30 %, ou au barème si plus avantageux.
• Sortie en rente viagère : seule une fraction de la rente est imposable, selon votre âge au premier versement :
o 60 % entre 59 et 69 ans,
o 70 % au-delà de 69 ans.
Conseillé si :
• Vous êtes peu ou pas imposé aujourd’hui ;
• Vous anticipez une hausse d’imposition à la retraite ;
• Vous souhaitez ne pas augmenter artificiellement votre revenu imposable actuel (en cas d’allocations, d’aides, etc.).

Comparatif rapide
Critère Avantage à l’entrée Avantage à la sortie
Fiscalité aujourd’hui TMI élevée Faible ou inexistante
Impact immédiat Réduction d’impôt Aucun
Sortie en capital Capital imposable Seuls les gains taxés à 30 %
Avantage à l’entréeAvantage à la sortie
RenteIntégralement imposableImposition partielle selon l’âge
Choix irrévocableOuiOui



Épargner régulièrement sans déséquilibrer son budget



Mettre de l’argent de côté pour sa retraite est essentiel… mais cela ne doit pas se faire au détriment de votre équilibre financier quotidien. L’objectif est de trouver un rythme d’épargne durable et réaliste, qui vous permet de préparer l’avenir tout en conservant une bonne qualité de vie.

Évaluez votre capacité d’épargne

Avant de définir le montant à verser sur votre PER, commencez par calculer votre capacité d’épargne. Il s’agit tout simplement de la différence entre vos revenus mensuels et vos charges fixes.
Faites une liste de vos revenus réguliers :
• Salaires nets,
• Revenus locatifs,
• Allocations,
• Rentes éventuelles.
Puis soustrayez toutes vos dépenses récurrentes :
• Logement : loyer, crédit immobilier,
• Transports : carburant, transports en commun, assurance auto,
• Assurances : santé, habitation, prévoyance,
• Services : abonnements téléphoniques, internet,
• Enfants : frais de garde, scolarité, loisirs,
• Impôts : taxe foncière, impôt sur le revenu,
• Dépenses courantes : courses, frais bancaires, loisirs, etc.
Le solde restant représente votre marge de manœuvre pour épargner.

Ajustez vos dépenses pour préserver votre effort d’épargne
Si votre capacité d’épargne vous semble trop limitée par rapport à votre objectif PER, voici quelques leviers à activer :
• Réduire les dépenses non essentielles : loisirs, sorties, shopping…
• Optimiser vos abonnements : renégocier vos forfaits ou assurances.
• Revoir votre budget alimentaire : en planifiant mieux vos courses.
• Diminuer les vacances coûteuses ou les gros achats ponctuels.
L’idée n’est pas de se priver, mais de rééquilibrer ses priorités pour faire une place raisonnable à l’épargne retraite.

L’importance de la régularité… même modeste
Mieux vaut épargner un petit montant chaque mois sur le long terme, que de verser une grosse somme ponctuelle qui déséquilibre votre budget.
Astuce : mettez en place un virement automatique mensuel vers votre PER, à la date de réception de votre salaire. Cela permet d’automatiser votre épargne sans y penser.
Même si vous ne pouvez commencer qu’avec 3 %, 5 %, ou 8 % de vos revenus, c’est un bon point de départ. Vous pourrez toujours augmenter le montant lorsque votre situation le permettra.