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Création d'entreprises en Suisse : suivez le guide



La création d'une entreprise dans le respect des dispositions légales de la Suisse nécessite la prise en compte de divers aspects aussi bien sur le plan administratif que comptable. De manière générale, de la décision de créer son entreprise à la concrétisation, on est confronté à des questions dont la résolution est cruciale pour la naissance et la croissance d'une future entreprise. Quels sont les indispensables à connaître avant de se lancer dans une aventure entrepreneuriale en Suisse ?


Temps de lecture : 4 minute(s) - | Mis à jour le 23-01-2023 09:35:00 | Publié le 23-01-2023 09:31  Ce contenu est proposé par l'un de nos partenaires. La rédaction n'a pas participé à sa réalisation.

Création d'entreprises en Suisse : suivez le guide

Les étapes de la création d'entreprises en Suisse

La création d'une entreprise prend en compte des conditions qui définissent les différents statuts juridiques disponibles dans le pays qui en accueille le siège social. De même, cela nécessite des formalités d'ordre administratives qui permettent d'authentifier l'entreprise à travers des actes légaux. Ce sont entre autres les étapes pour ouvrir son entreprise en Suisse, quelles que soient les activités envisagées par l'entrepreneur.

Comment déterminer le statut juridique ?

Le choix de la forme sous laquelle une entreprise existera est capital en raison de ce que cela détermine la réglementation applicable à ses revenus. Il existe principalement 3 types de formes juridiques pour la création d'une entreprise en Suisse. En effet, l'entrepreneur peut choisir entre une entreprise individuelle, une société à responsabilité limitée et une société anonyme. Chacun de ces statuts possède ses spécificités, notamment en ce qui concerne le nombre de personnes impliquées, le capital minimum et le chiffre d'affaires.

Quelles sont les formalités administratives à remplir ?

L'administration suisse garantit à tous les entrepreneurs la possibilité de créer une entreprise. Néanmoins, il est important de s'assurer que les raisons sociales de celles-ci ne coïncident pas. Ainsi, la première formalité consiste à vérifier la disponibilité du nom envisagé pour l'entreprise. Ensuite, il faut procéder à la consignation du capital auprès d'une banque s'il s'agit d'une SARL ou d'une SA.

Par ailleurs, en dehors du statut d'entreprise individuelle où le seul actionnaire prend toutes les décisions, il faut mettre en place les organes de gestion de la société. Cela s'effectue suite à la signature de l'acte notarié qui acte la création de l'entreprise.

L'accompagnement d'une fiduciaire pour la création d'entreprises en Suisse

L'intervention des fiduciaires en Suisse s'explique par les spécificités et les complications qui peuvent surgir au cours de la création ou de la gestion d'une entreprise. En effet, la plupart des entrepreneurs ne disposent pas des compétences nécessaires au contrôle des secteurs composant une société.

Que fait une fiduciaire ?

La fiduciaire joue un rôle principal dans l'accompagnement des entrepreneurs dans le processus de création de leur entreprise. Elle participe aux choix en mettant à contribution son expérience pour s'assurer de la réussite du projet. Dans la plupart des cas, elle se charge également de l'initiation et du suivi des démarches administratives et fiscales nécessaires à l'enregistrement de la société.

Le rôle principal d'une fiduciaire consiste à administrer les entreprises sur le plan de la comptabilité. En effet, la gestion comptable d'une entreprise nécessite un savoir-faire avéré dans la tenue des comptes, mais aussi l'établissement et la certification des comptes annuels. Cela permet aux dirigeants de se concentrer sur d'autres facteurs entrant toujours dans le cadre de la croissance de l'entreprise.

De même, la fiduciaire occupe une place de conseillère, de pilotage et d'aide au niveau des instances de décision. En effet, certaines démarches nécessitent la réalisation de documents très spécifiques. C'est le cas notamment dans le cadre des relations avec les banques. Il faut pouvoir justifier de la bonne santé de ses finances pour bénéficier d'un financement par exemple. La fiduciaire intervient pour aider à établir le bilan et les comptes prévisionnels, facilitant ainsi les accords de prêt.

Comment bien choisir sa fiduciaire en Suisse ?

Le choix d'une fiduciaire en Suisse s'effectue suivant 4 critères principaux que sont :

- la réputation de l'expert,
- la taille,
- la proximité géographique,
- l'authenticité.
En effet, la qualité de l'intervention d'une fiduciaire dépend de sa notoriété. Il est donc important de se renseigner sur la réputation de celle-ci auprès de ses anciens clients avant de s'engager. Le taux de satisfaction est généralement un bon indicateur de l'efficacité de la fiduciaire.

Par ailleurs, la taille et la proximité géographique permettent de disposer de manière permanente d'un conseiller pour accompagner efficacement ses clients. Enfin, il est primordial de s'assurer que la fiduciaire soit régulièrement enregistrée et à jour vis-à-vis de l'ordre des experts-comptables en Suisse.



Entreprise en Suisse : les différentes formes juridiques


Le choix de la forme juridique comme indiqué plus haut est capital dans le processus de création d'une entreprise. Cependant, il est important de connaître les spécificités de chacune des options possibles afin d'opérer le choix le plus bénéfique.

Les entreprises individuelles

Une entreprise individuelle est constituée d'une seule personne physique qui décide de fournir des services à des clients contre une rémunération. Dans ce cas, il ne lui est exigé aucun capital minimum. De même, les formalités de création sont allégées pour permettre d'accélérer le processus. Néanmoins, lorsque le chiffre d'affaires est supérieur à 100 000 CHF, l'inscription au registre de commerce devient obligatoire.

La société en nom collectif

Les conditions de sa création sont presque identiques à celles d'une entreprise individuelle. En revanche, elle implique une association de plusieurs personnes physiques qui participent à sa gestion. Ces derniers sont liés par un contrat qui définit les termes de cette collaboration.

La société à responsabilité limitée (SARL)

Ce régime présente de nombreux avantages. Il est le plus adopté en Suisse pour cette raison. Pratiquement toutes les PME et les entreprises familiales choisissent cette forme juridique. En effet, elle implique une ou plusieurs personnes physiques ou morales qui s'engagent à sa gestion sans qu'aucune responsabilité ne les engage en cas de dette. De même, la migration vers une société anonyme s'effectue sans qu'il y ait besoin de liquider la SARL. Toutefois, à la création, il est nécessaire de posséder un capital de départ qui s'élève à 20 000 CHF.

La société anonyme

Ce type de société et la plus avancée et la plus exigeante en termes de formalité. Elle possède sa propre personnalité juridique qui lui est conférée par sa nature. En effet, elle implique une ou plusieurs personnes physiques ou morales et un capital de départ d'au moins 100 000 CHF. Ici, c'est la notion d'actionnaire qui prévaut. Chacune des personnes impliquées détient des parts qui génèrent périodiquement des dividendes. En cas d'endettement de l'entreprise, chacun ne répond que de sa part d'action.