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Idéal Investisseur
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Épargner avec un petit budget : par où commencer ?




Publi-rédactionnel proposé par l'un de nos partenaires. La rédaction n'a pas participé à sa réalisation.

Épargner quand on gagne peu peut sembler une gageure. Pourtant, c’est possible, à condition d’adopter les bons réflexes et de prioriser ses objectifs. Le Plan d’Épargne Retraite (PER), souvent réservé aux plus aisés dans l’imaginaire collectif, peut justement constituer une porte d’entrée stratégique. À condition d’y aller par étapes, même avec un petit budget.

Temps de lecture : 2 minute(s)
Épargner avec un petit budget : par où commencer ?

Les bases à poser avant de parler placement

Avant d’envisager un PER ou tout autre produit d’épargne, encore faut-il parvenir à dégager quelques dizaines d’euros chaque mois. La priorité est donc de structurer son budget. Le Plan d’Épargne Retraite, par exemple, peut s’envisager dès de faibles montants : par exemple placer son argent avec Perlib peut se faire à partir de 50 euros par mois. Ce type de solution a l’avantage de rendre tangible l’idée d’une épargne retraite, même pour les revenus modestes. Une méthode classique consiste ensuite à appliquer la règle du 50/30/20, qui préconise de consacrer 50 % de ses revenus aux dépenses essentielles, 30 % aux dépenses plaisirs, et 20 % à l’épargne. Ce principe offre un cadre simple, adaptable aux réalités de chacun, et permet de poser des jalons vers une meilleure gestion financière. Si cette part de 20 % semble trop ambitieuse, il est essentiel de commencer quelque part, même avec 5 ou 10 euros par mois.

Choisir un produit adapté à ses moyens

En matière d’épargne, mieux vaut commencer petit que ne jamais commencer du tout. Les livrets réglementés comme le Livret A ou le LDDS permettent une épargne sans risque, disponible à tout moment, même avec des versements de quelques euros. Ils constituent une première étape indispensable pour se constituer une épargne de précaution. Une fois cette sécurité atteinte – généralement équivalente à un mois de dépenses courantes –, il devient pertinent de réfléchir à des supports plus engageants comme le PER. Ce produit permet d’épargner pour sa retraite tout en bénéficiant d’un avantage fiscal immédiat : les sommes versées sont déductibles du revenu imposable, dans certaines limites. Un levier d’autant plus pertinent pour les contribuables faiblement ou modérément imposés, qui y trouvent un outil de lissage budgétaire et de capitalisation longue.


Ne pas négliger l’importance du temps


Le grand atout du PER est qu’il repose sur une logique de long terme. Avec un effort d’épargne régulier, même modeste, les intérêts composés jouent en faveur de l’épargnant. Commencer tôt permet de lisser les variations de marché, de minimiser les risques et de constituer un capital plus important à l’échéance. Un effort de 30 euros par mois pendant 30 ans représente plus de 10 000 euros versés, sans même compter les gains générés. En y ajoutant la déductibilité fiscale et la revalorisation des supports d’investissement, le potentiel s’accroît considérablement. C’est ce mécanisme discret mais puissant qui permet, à long terme, de faire décoller une épargne même modeste.


S’appuyer sur des données pour ajuster sa stratégie

Il peut être utile de consulter les indicateurs économiques pour contextualiser son effort d’épargne. Le tableau de bord de l’économie française publié par l’INSEE fournit des repères précieux sur l’évolution du pouvoir d’achat, le taux d’épargne des ménages ou encore la progression des salaires. Ces éléments permettent d’ajuster ses objectifs d’épargne à sa situation personnelle, sans se comparer à des standards inaccessibles. Épargner, même avec peu, reste un acte d’émancipation financière. C’est aussi un levier de confiance en soi. En matière de retraite, chaque euro compte, et chaque mois écoulé sans rien faire est une opportunité manquée. Mieux vaut une stratégie imparfaite qu’aucun plan du tout.