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Depuis quelques années, la tech et l'IA connaissent des surperformances boursières notables. Pourtant, il est possible de trouver des idées très intéressantes en dehors de ce secteur. Article extrait du magazine print Idéal Investisseur n°3.
L’élan d’allégresse qui saisit le secteur de l’IA est parfaitement logique, compte tenu de ses perspectives. Il n’empêche que la cote regorge d’opportunités qu’il serait dommage de laisser sur le banc de touche.Oui, on peut essayer de faire de la performance sans acheter des BATMMAAN (Broadcom, Alphabet, Tesla, Microsoft, Meta, Apple, Alphabet, Nvidia) !
L’IA et la tech sont loin d’être seulement des secteurs boursiers. Elles sont aussi les sources d’une véritable révolution socio-économique dont les bienfaits ruissellent sur l’ensemble de l’univers entrepreneurial.Pour certains, cette révolution est, certes, synonyme d’incertitudes et de risques : profondes mutations du marché du travail, disparition progressive des métiers physiques et répétitifs, et remplacement par « on ne sait quoi ».Mais pour d’autres, elle est synonyme d’opportunités : la conquête de gains de productivité, dont la puissance et la rapidité seront sans doute sans égal dans l’histoire humaine.
Le problème, c’est que si l’on regarde dans le détail du secteur de l’IA, il est encore très difficile de déterminer quels seront les réels gagnants de cette révolution. L’avènement de DeepSeek, ce concurrent direct d’OpenAI (ChatGPT) qui se serait monté pour 30 à 50 fois moins cher que le modèle o1, prouve que nous naviguons à vue !Or, il existe un moyen assez simple, mais peu connu des particuliers, pour s’assurer à peu près d’être dans le bon camp : parier sur les sociétés financières qui opèrent dans la gestion d’actifs. Les cash flows de ce secteur reposent sur une logique simple : se positionner sur un métier où la spécialité est l’optimisation du captage de valeur (fonds d’investissement comme KKR ou Berkshire Hathaway, le conglomérat financier de Warren Buffet). Certaines entreprises profitent d’ailleurs de leur situation de monopole pour faire croître régulièrement leurs actifs sous gestion (BlackRock, Amundi…), sans biais sectoriels, a priori, ni coûts supplémentaires (forte scalabilité). Intégrer ce type de valeurs financières en portefeuille, c’est ainsi augmenter ses chances de faire partie des gagnants de demain, à très long terme !Idées d’actions en titres vifs : Amundi, BlackRock, Blackstone, Berkshire Hathaway, KKR
L’année 2024 n’a pas été glorieuse pour nos valeurs du luxe. En même temps, elles sont passées par un âge doré (période 2015-2019) durant lequel elles ont connu une envolée historique spectaculaire, stimulées par un marché asiatique très solide.Même si certaines valeurs continuent à cartonner depuis 2021 (pensons à Ferrari), le secteur, freiné notamment par une conjoncture économique chinoise décevante et un phénomène de retour à la moyenne de la valorisation historique, est entré dans une phase de « digestion ». Mais la réalité est là : aujourd’hui, on les pointe du doigt comme responsables de la sous-performance chronique de nombreux portefeuilles boursiers face aux grands indices mondiaux.Beaucoup d’actionnaires voudraient passer à autre chose. Mais il convient de s’interroger : les raisons qui ont poussé à l’intégration de ces valeurs en portefeuille sont-elles toujours d’actualité ?Il est tout bonnement impossible de savoir quand le luxe se réveillera de sa torpeur, mais il semble raisonnable de plaider pour l’idée suivante : les principaux moteurs fondamentaux, tels que la montée du niveau de vie dans les pays émergents, ou encore l’élargissement des tranches d’âge des clients, sont toujours présents et capables d’apporter énormément de valeur sur la longue route.Pour plus de sécurité et éviter les effets « désamours » (que Kering a connus avec un effondrement de l’attractivité de la marque Gucci), l’investisseur avisé s’intéressera plutôt à des groupes dont le portefeuille de marques est fortement diversifié. Des groupes capables de se réinventer et qui affichent des bilans en béton armé, ouverts aux opportunités d’acquisitions à bon compte !Idées de produits financiers : Amundi S&P Global Luxury UCITS ETF, LVMH, Richemont, Moncler, Hermès, Kering (pour les investisseurs plus joueurs).
Beaucoup d’investisseurs passent par une analyse macroéconomique pour pouvoir orienter leurs choix sectoriels… Si l’inflation est au rendez-vous, il faudra privilégier les matières premières. Si la guerre est à nos portes, alors le secteur de l’armement devra mieux s’en tirer.En vérité, l’investisseur qui entre dans un raisonnement « top-down » a souvent du mal à optimiser le timing de ses investissements. D’un côté, il risque d’entrer dans des marchés à fort momentum (en accélération haussière) lorsque le chemin parcouru est déjà bien avancé et que les valorisations sont très généreuses. De l’autre, il s’expose au risque de rater les opportunités de secteurs méprisés, enterrés par des propos médiatiques défavorables, alors qu’il serait peut-être idéal de s’y intéresser (pensons à toutes ces unes de 2023 qui expliquaient que les GAFAM étaient has been).Pour éviter de jouer au jeu dangereux du kairos (choix du moment opportun), l’investisseur peut opter pour une autre stratégie et prendre un peu de hauteur : acheter les valeurs du secteur des gagnants, sans exclusion sectorielle, a priori ! C’est-à-dire préférer construire un portefeuille de valeurs, dont le business model est hautement compétitif, et se focaliser sur celles qui sont les plus performantes à utiliser les leviers de la création de valeur : bref, décider d’avoir en portefeuille les champions de demain, capables de s’adapter aux remous du marché en toute circonstance.Problème : une telle approche suppose une gestion de portefeuille exigeante et méticuleuse, basée sur une analyse fine des situations particulières et une certaine ouverture d’esprit.Tout l’enjeu, ici, est de comprendre la viabilité d’un modèle économique, de sourdre les leviers de création de valeur de l’entreprise, d’étudier en détail les états financiers, de regarder son prix (la valorisation est-elle raisonnable compte tenu des perspectives ?), de s’intéresser aux projets à venir, à son profil de rentabilité (quel retour sur les capitaux employés ?), à ses avantages compétitifs (durables ou non ?), etc. Bref : il s’agit d’y accorder de la minutie et de la patience.Enfin, pour ceux qui ne sont pas prêts à un tel effort – position très légitime –, il reste une solution très simple : acheter des parts d’ETF qui répliquent les performances des grands indices mondiaux et dormir dessus !Idées de produits financiers : Amundi MSCI World ESG Leaders UCITS ETF, Eleva Leaders Small & Mid Cap Europe, Wienerberger, Linde, Alimentation Couche-Tard, John Deere.
A propos de l'auteur Certifié AMF et AMF Finance Durable, Nathan D'Ercole est spécialisé en finance, épargne et patrimoine.