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💥 Cap sur l’incertain

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Volatilité, arbitrages prudents, réforme explosive et crédit grippé : l’actualité patrimoniale de la semaine pousse à l’agilité. Entre durcissement budgétaire et espoirs obligataires, les investisseurs affinent leurs curseurs.

⚖️ Volatilité 🌀 Diversification, le réflexe CGP

Le 2e trimestre a remis de l’instabilité sur les marchés, et les conseillers en gestion de patrimoine (CGP) n’ont pas tardé à adapter leurs allocations.

Pourquoi ça tangue

Entre droits de douane américains, inflation persistante aux États-Unis, baisse des taux en Europe et CAC 40 hésitant, les repères sont flous. Le Nasdaq a flambé (+17,6 %), mais la zone euro reste plombée par une croissance molle et une géopolitique tendue.
Ce que font les CGP

Les arbitrages s’accélèrent : retour des produits structurés (34 % des UC), repli des actions (-5 pts), prudence sur les obligations (fonds datés, durées courtes). Le compte-titres reste la star des allocations flexibles, avec une forte poussée de la gestion alternative.

Ce que ça dit

Dans un univers incertain, la diversification sectorielle et géographique redevient reine. Le CGP agit comme un pilote, mixant sécurité, rendement et visibilité, avec une lecture fine des cycles.

Source : Observatoire Nortia T2 2025

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🇫🇷 Budget 2026 🔪 Bayrou en mode austérité

Le gouvernement vise 43,8 Md€ d’économies pour ramener le déficit à 4,6 % du PIB en 2026. Un exercice à hauts risques.

Pourquoi ça compte

La France reste sous la menace des marchés et de Bruxelles. Pour éviter le dérapage de la dette (118 % du PIB d’ici 2027), le gouvernement sort l’artillerie : gel des seuils fiscaux, coupes dans la santé, et… suppression de deux jours fériés.
Ce que ça implique

Le climat politique est électrique. Une motion de censure n’est pas exclue à la rentrée. Une nouvelle dissolution plane sur l’Assemblée si le 49.3 ne passe pas. En attendant, la croissance est bridée (prévision à 0,5 % en 2025).

Ce que ça dit
L’équation budgétaire devient aussi politique que macroéconomique. En l’absence de moteur de croissance, l’austérité pourrait aggraver la défiance des ménages et des investisseurs.

Source : MUFG Macro, 16 juillet 2025

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💼 Obligataire 🧭 Le court terme reprend la main

Face à un monétaire saturé, Lazard Frères Gestion appelle à réallouer vers les obligations à courte échéance.

Pourquoi c’est stratégique

Les taux directeurs vont probablement baisser d’ici fin 2025, ce qui signifie que les produits monétaires verront leur rendement chuter. À l’inverse, les obligations courtes – déjà rémunératrices – pourraient en plus bénéficier d’un effet prix.
Ce que ça change

Les portefeuilles prudents peuvent trouver un équilibre rendement/risque plus robuste en remplaçant du cash par de l’obligataire court. Moins volatile que les maturités longues, ce segment devient une vraie poche d’opportunité.

Ce que ça dit

Anticiper la rotation monétaire, c’est se positionner avant que la courbe des taux ne se détende. Lazard invite à saisir cette fenêtre, en sélectionnant rigoureusement les émetteurs.

Source : Focus Lazard Frères Gestion, juillet 2025

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🏘️ Locatif 💸 Une réforme au goût amer pour Bercy

L’étude Asterès révise à la hausse le coût budgétaire de la réforme Daubresse-Cosson : jusqu’à 1,8 Md€ par an en 2030.

Pourquoi ça dérange

L’introduction d’un amortissement fiscal de 4 à 5 % sur les logements loués vise à relancer la construction. Mais elle pourrait coûter deux fois plus cher que prévu, faute d’avoir intégré le “stock” d’investissements antérieurs.
Ce que ça implique

Si les bailleurs gagnent jusqu’à +88 % de revenus nets, le risque est que l’État paie sans retour suffisant. Tout dépendra de l’effet d’entraînement réel sur les transactions et la production de logements.

Ce que ça dit

L’intention est louable, mais le pilotage devra être fin. Sans effet sur l’offre, cette réforme serait une trappe budgétaire déguisée en incitation fiscale.

Source : Étude Asterès, juillet 2025

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📉 Crédit immobilier 💤 Un plateau, mais pas de rebond

Les taux cessent leur ascension, mais la reprise du crédit reste atone. Le marché demeure en convalescence.

Pourquoi c’est bloqué

La production de crédit chute encore (-17,9 % sur un an), malgré une pause des taux (4,15 % en juin). Les primo-accédants peinent à revenir, et les investisseurs temporisent face à un marché fiscalement incertain.
Ce que ça implique

La durée moyenne des prêts s’allonge (247 mois), signe d’un effort d’adaptation. Mais les conditions d’octroi restent strictes. La reprise dépend désormais de la BCE et d’un assouplissement tangible des règles.

Ce que ça dit

Le crédit immobilier a touché son point bas, mais ne repartira pas sans impulsion extérieure. Le déclic viendra-t-il d’une baisse de taux, ou d’un plan de relance ciblé sur l’accession ?

Source : Crédit Logement / CSA, T2 2025

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🎯 Bonnes vacances et on se retrouve fin août, même heure, même rigueur.
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