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Le marché parisien présente des dynamiques sectorielles divergentes en cette clôture. Les valeurs technologiques et du luxe caracolent en tête tandis que les bancaires et énergétiques pèsent sur l'indice. Ce mouvement s'inscrit dans un contexte de volatilité persistante, où l'actualité récente des entreprises vient éclairer certaines performances.
STMicroelectronics s'impose comme la valeur phare du CAC 40 avec une progression de 4,13% à 28,21 euros. Ce rebond fait suite à l'annonce d'un accord de licence avec Metalenz et survient après une correction de 2,27% la veille. Le titre bénéficie d'une volatilité sectorielle accentuée par les récentes prises de position d'Oddo BHF, passant de Neutre à Surperformance. Pernod Ricard (+3,67% à 96,08) capitalise sur l'annonce d'un dividende intermédiaire de 2,35 par action, détachable le 23 juillet prochain. Dans le sillage, ArcelorMittal (+3,6%) confirme sa robustesse.
Le secteur du luxe renoue avec des couleurs optimistes : LVMH grimpe de 3,52% à 505, Kering de 3,3% à 206,4 et Hermès de 1,64% à 2474. Cette embellie intervient dans un contexte de recomposition du classement des fortunes françaises, où la famille Hermès a détrôné les Arnault. Les craintes liées aux droits de douane américains semblent temporairement écartées après les récentes rencontres diplomatiques. Stellantis (+3,44% à 8,999) profite d'une embellie sectorielle malgré des livraisons en baisse de 9% au premier trimestre. Le constructeur mise sur le succès de ses nouveaux modèles comme le Citroën C3 Aircross pour relancer ses ventes, tout en gérant les incertitudes tarifaires nord-américaines ayant conduit à des pauses de production dans ses usines Jeep et Chrysler.
La finance française subit une correction marquée : Société Générale recule de 2,58% à 50,66 malgré l'approbation récente de son dividende lors de l'AG du 20 mai. BNP Paribas (-1,22% à 77,91) et Crédit Agricole (-0,91% à 16,25) suivent cette tendance baissière dans un contexte de pressions sur les marges. Engie (-1,54% à 19,475) perd du terrain après son récent rebond défensif, tandis que Bouygues (-1,88% à 38,61) subit un mouvement de prise de bénéfices après une hausse de 24,05% sur un an. Les volumes échangés restent soutenus sur ces valeurs, signe d'une activité soutenue malgré les reculs. Les investisseurs semblent réallouer leurs capitaux vers les secteurs cycliques plus dynamiques, dans un marché où la rotation sectorielle s'accélère.