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ENGIE mène la danse des rares valeurs positives avec une progression de 0,59% à 19,605 euros. Dans son sillage, Thales (+0,16% à 243,8 euros) confirme sa résilience après une prise de bénéfices technique en début de semaine, le titre restant porté par la demande soutenue en équipements de défense et un carnet de commandes robuste. Orange (+0,15% à 13,225 euros) bénéficie quant à elle de sa réorientation stratégique vers les marchés africains et d'un dividende attractif visé à 0,75 euro pour 2025, offrant un rendement implicite de 5,7%. Sanofi clôt le quatuor gagnant avec une légère avance de 0,08%, nourrie par son programme de rachat d'actions de 5 milliards d'euros annoncé en avril, qui devrait réduire de 4,1% le nombre de titres en circulation.
Le secteur du luxe paie un lourd tribut avec Kering (-1,63% à 195,2 euros) et LVMH (-1,7% à 477,65 euros) qui poursuivent leur correction après des publications trimestrielles décevantes en avril, marquées par un ralentissement de la demande en Chine et aux États-Unis. Les valeurs technologiques et médias accentuent les pertes : Publicis chute de 2% à 90,36 euros malgré un solide début d'année, tandis que Téléperformance plonge de 2,14% à 83,96 euros, fragilisée par des interrogations sur la rentabilité de ses activités de centres d'appels. Stellantis subit la plus forte baisse du CAC 40 (-2,15% à 8,557 euros), impacté par le rappel technique de 636 000 véhicules équipés de moteurs 1.5 BlueHDi et par des craintes sur les marges automobiles dans un contexte inflationniste. Les banques ne sont pas épargnées, avec BNP Paribas (-1,63% à 75,33 euros) et Société Générale (-1,2% à 48,78 euros) qui pâtissent des interrogations sur la demande de crédit.
L'ambiance générale reste marquée par l'attente des prochaines décisions des banques centrales, malgré des indicateurs américains encourageants publiés hier. Les créations d'emplois non agricoles à 147 000 en juin et un taux de chômage tombé à 4,1% ont temporairement soutenu les places financières, mais l'incertitude persiste sur le calendrier des baisses de taux. Ce climat explique la surperformance relative des valeurs à dividende élevé et des services essentiels, tandis que les cycliques reculent. La fermeture anticipée de Wall Street pour le 4 juillet contribue également à réduire les volumes et accentue la volatilité locale. Les investisseurs scrutent désormais les résultats semestriels de Stellantis et Kering prévus le 29 juillet, qui pourraient offrir des indications sur la santé réelle de l'économie européenne.