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La Bourse de Paris évolue dans un climat d'incertitude ce lundi 25 août à la mi-séance, dans un marché prudent après les déclarations de Jerome Powell à Jackson Hole vendredi dernier. Si l'indice CAC 40 peine à trouver une direction claire, les écarts se creusent significativement entre les différentes valeurs de l'indice, reflétant des dynamiques sectorielles et des actualités spécifiques à chaque entreprise. Les investisseurs digèrent encore les propos du président de la Réserve fédérale américaine qui a entrouvert la porte à une baisse des taux en septembre, tout en scrutant les résultats trimestriels et les programmes de rachats d'actions annoncés par plusieurs groupes français ces derniers jours.
En tête des hausses, Edenred s'adjuge 0,97% à 26,99 euros. Le spécialiste des solutions de paiement dématérialisées bénéficie de perspectives encourageantes avec un rendement attendu autour de 5 % en 2025, selon les dernières prévisions d'analystes. Le groupe hôtelier Accor suit de près avec un gain de 0,67% à 45,06 euros, soutenu par ses solides résultats du premier semestre 2025 qui ont confirmé la résilience de son modèle économique malgré un contexte géopolitique complexe. Le groupe a récemment lancé la seconde tranche de son programme de rachat d'actions pour 240 millions d'euros, après avoir finalisé une première tranche de 200 millions en mai dernier, témoignant de la confiance de la direction dans ses perspectives. Société Générale complète ce trio de tête avec une progression de 0,28% à 58 euros, consolidant son rebond après l'annonce de résultats semestriels particulièrement encourageants. La banque a affiché un bénéfice net en hausse au premier semestre, justifiant son ambitieux programme de rachat d'actions d'un milliard d'euros lancé début août.
À l'opposé, Vinci accuse la plus forte baisse de l'indice avec un recul de 3,22% à 124,85 euros, malgré une actualité récente pourtant favorable. Le géant du BTP et des concessions a pourtant multiplié les annonces positives ces derniers jours : acquisition du groupe allemand R+S, remportée de contrats en Australie, et lancement d'un programme de rachat d'actions de 300 millions d'euros. Stellantis poursuit sa descente aux enfers avec une baisse de 1,41% à 8,527 euros, plombé par ses résultats du premier semestre 2025. Le constructeur automobile a essuyé une perte nette de 2,3 milliards d'euros, avec un chiffre d'affaires en recul de 13%. L'impact des droits de douane américains continue de peser sur le groupe franco-italo-américain. Michelin subit également les affres du secteur automobile avec une chute de 2,18% à 31,84 euros, malgré son programme de rachat d'actions récemment détaillé avec l'acquisition de 448 631 titres le 20 août dernier au prix unitaire de 31,10 euros.