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À la mi-journée du vendredi 11 juillet 2025, le CAC40 affichait une baisse de 1,08% à 7 816,62 points, plombé par une majorité de valeurs. Seules trois sociétés parviennent à maintenir leur cours dans le vert, tandis que le secteur du luxe et l'automobile subissent des corrections prononcées. Cette séance s'inscrit dans un contexte de tensions commerciales persistantes et de prudence des investisseurs avant les publications de résultats semestriels.
Thales s'impose comme la valeur phare de la mi-séance avec une progression de 1,54% à 250,10 euros, poursuivant une impressionnante hausse de plus de 77% depuis janvier. Cette performance s'explique par son statut de valeur refuge dans le secteur de la défense, particulièrement prisé en période d'incertitudes géopolitiques. Les récentes analyses technologiques publiées début juillet soulignent d'ailleurs les avancées stratégiques du groupe en matière de transformation digitale et d'innovation, renforçant l'attrait des investisseurs. Engie résiste également au mouvement baissier avec une hausse de 0,59% à 19,59 euros, confirmant son statut de valeur défensive. Safran complète ce trio positif avec une très légère avance de 0,07%, témoignant de la relative résilience du secteur aéronautique et spatial en cette mi-journée.
Le secteur du luxe paie un lourd tribut avec Kering en tête des baisses (-3,54% à 199,10 euros), suivi de près par LVMH (-2,50% à 492,35 euros) et Hermès (-2,14% à 2421 euros). Dans l'automobile, Stellantis subit la plus forte correction du CAC40 avec un recul de 3,84% à 8,66 euros. L'absence de nouvelle concrète laisse supposer une prise de bénéfices après des performances solides récentes, alors que le constructeur doit publier ses résultats semestriels le 29 juillet. Renault accompagne cette tendance négative (-1,27%), reflétant les interrogations sur la demande automobile mondiale dans un environnement économique incertain.
Les valeurs technologiques et financières accentuent la tendance baissière. STMicroelectronics recule de 2,48% à 27,56 euros dans un secteur semi-conducteur volatil, les investisseurs anticipant probablement les résultats du deuxième trimestre prévus le 24 juillet. Teleperformance suit cette dynamique négative (-2,40% à 87,18 euros), tout comme Capgemini (-2,30%). Dans la banque, Société Générale (-1,80%) et BNP Paribas (-1,81%) subissent le contrecoup des interrogations sur la santé économique européenne et la marge nette d'intérêt. Les récentes baisses de taux de la BCE ne semblent pas suffire à dynamiser le secteur dans l'immédiat. Cette configuration générale illustre la prudence des investisseurs à l'approche de la saison des résultats, avec une nette préférence pour les valeurs défensives et les secteurs liés à la sécurité nationale dans un environnement économique encore marqué par les tensions commerciales internationales.
