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Les performances de Capgemini retiennent particulièrement l'attention après la séquence difficile de la veille. Le titre rebondit de 2,88% à 141,10 euros, effaçant partiellement la chute de 5,58% enregistrée lundi. Cette embellie intervient malgré l'annonce du rachat de WNS pour 3,3 milliards de dollars, une opération qui avait initialement inquiété les investisseurs. Dans son sillage, Pernod Ricard confirme son redressement avec une hausse de 2,6% à 91,68 euros. Le groupe de spiritueux bénéficie probablement de l'approche du détachement de son dividende intermédiaire (2,35 par action) prévu le 23 juillet. Teleperformance complète ce trio de tête avec un gain de 2,39% à 86,58 euros, soutenu par les annonces récentes de rachats d'actions menés entre le 30 juin et le 4 juillet. Ces mouvements positifs contrastent avec l'ambiance générale plutôt atone, où même les valeurs habituellement solides comme LVMH (+0,23%) ou TotalEnergies (+0,56%) peinent à imprimer une dynamique franche.
Le constructeur automobile Renault essuie la plus forte baisse du CAC 40 à mi-journée (-1,66% à 39,80 euros), malgré le lancement récent d'une nouvelle gamme de camping-cars développée avec Ahorn Camp. Cette faiblesse pourrait s'expliquer par les interrogations persistantes sur la demande automobile. Eurofins Scientific suit cette tendance négative (-1,43% à 59,42 euros), prolongeant la dynamique technique défavorable signalée dès lundi par les analystes. Le laboratoire peine à trouver un second souffle après son exclusion récente des premières mesures tarifaires américaines. Le secteur des cosmétiques n'est pas épargné : L'Oréal recule de 1,34% à 367,75 euros, possible victime de prises de bénéfices après ses récentes annonces technologiques à VivaTech. Hermès International accentue également son recul (-1,17% à 2372 euros), dans le sillage des analyses techniques qui pointaient déjà lundi une orientation moyenne terme négative. Ces replis sectoriels illustrent la frilosité des investisseurs avant l'échéance clé du 9 juillet sur les droits de douane américains.
L'ambiance générale reste marquée par une extrême prudence, comme en témoignent les faibles volumes échangés. Les investisseurs semblent suspendus à l'échéance du 9 juillet, date à laquelle les droits de douane annoncés par l'administration Trump pourraient entrer en vigueur. Cette attente paralyse particulièrement les valeurs cycliques et technologiques, dont les mouvements restent ténus : Schneider Electric (-0,13%), Dassault Systèmes (-0,48%) et STMicroelectronics (-0,09%) évoluent dans un mouchoir de poche. Seuls les titres à forte actualité immédiate parviennent à se démarquer réellement, à l'image de Veolia Environnement (-1,05%) qui poursuit son ajustement après sa récente acquisition de Water Technologies & Solutions. Dans ce contexte, les valeurs défensives comme Danone (-0,65%) ou Sanofi (-0,49%) ne parviennent pas à jouer leur rôle traditionnel de refuge, signe que la méfiance est généralisée. La Bourse de Paris semble ainsi retenir son souffle, dans l'attente d'un signe clair sur l'évolution des relations commerciales transatlantiques.