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La Bourse de Paris évoluait en légère baisse mercredi 17 septembre en milieu de séance, le CAC 40 cédant 0,05% après avoir interrompu mardi une série de six séances consécutives de hausse. Cette consolidation technique intervient dans un contexte d'attente généralisée de la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine, avec des marchés qui anticipent largement une première baisse de taux depuis neuf mois. La séance se caractérise par une dispersion marquée des performances individuelles, témoignant de la sélectivité des investisseurs dans un environnement d'incertitude macroéconomique.
En tête des hausses du CAC 40, Kering s'octroie une progression remarquable de 1,6% à 267,5 euros, confirmant la dynamique positive du groupe de luxe français. Cette performance s'inscrit dans la continuité d'une tendance haussière qui a récemment propulsé le titre vers de nouveaux sommets annuels, soutenue notamment par l'amélioration des recommandations d'analystes début septembre. EssilorLuxottica suit de près avec un gain de 1,22% à 273,9 euros, capitalisant sur l'élan positif généré par la publication de résultats semestriels solides fin juillet et le succès commercial remarquable des lunettes connectées Ray-Ban Meta développées en partenariat avec Meta Platforms. Le géant franco-italien de l'optique bénéficie d'une confiance retrouvée des investisseurs, particulièrement enthousiastes face aux perspectives offertes par l'innovation technologique dans le secteur de l'eyewear connecté. Sanofi complète ce trio de tête avec une avancée de 1,19% à 79,78 euros, témoignant de l'appétit des investisseurs pour les valeurs défensives du secteur pharmaceutique dans ce contexte d'incertitude. Accor progresse également de 1,05% à 41,33 euros, tandis que Thales gagne 0,93% à 260,1 euros, ces performances reflétant une recherche de valeurs de croissance et de qualité dans un marché attentiste.
À l'opposé, ArcelorMittal ferme la marche avec une chute de 1,36% à 29 euros, dans un contexte difficile pour les valeurs sidérurgiques européennes. Le titre du géant de l'acier a été pénalisé mardi par l'émergence de signaux techniques négatifs, avec notamment l'apparition d'un croisement baissier des moyennes mobiles MACD, alimentant les craintes des investisseurs concernant la dynamique du secteur. TotalEnergies recule de 1,22% à 51,79 euros, poursuivant sa consolidation dans un environnement pétrolier volatile et face aux incertitudes géopolitiques persistantes. Le géant énergétique français pâtit également des interrogations sur l'évolution de la demande mondiale d'hydrocarbures et des politiques de transition énergétique. BNP Paribas cède 1,16% à 78,25 euros malgré la réaffirmation récente de ses perspectives optimistes par la direction, qui table sur un résultat net supérieur à 12,2 milliards d'euros d'ici 2025. Cette performance décevante illustre les pressions qui pèsent sur le secteur bancaire français dans l'attente des décisions de politique monétaire américaine. Unibail-Rodamco-Westfield abandonne 0,99% à 88,28 euros, reflétant les inquiétudes persistantes concernant l'immobilier commercial, tandis que Capgemini perd 0,73% à 122,15 euros dans un environnement technologique contrasté.