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La Bourse de Paris confirme mercredi à mi-séance son rebond entamé la veille, l'indice vedette évoluant dans le vert pour la deuxième journée consécutive. Portées par l'optimisme suscité par les derniers chiffres de l'inflation américaine et les perspectives d'assouplissement monétaire de la Réserve fédérale, les valeurs françaises affichent une tonalité globalement positive, malgré quelques décrochages notables sur certaines valeurs industrielles et énergétiques. Cette dynamique haussière, qui fait écho aux performances encourageantes de Wall Street et des marchés asiatiques, s'inscrit dans un contexte de regain d'appétit pour le risque des investisseurs internationaux.
EssilorLuxottica s'impose comme le leader des hausses du CAC 40 avec un gain de 2,01% à 258,9 euros, confirmant le rebond technique de la valeur après plusieurs séances de repli observées début août. Le géant franco-italien de l'optique tire ainsi profit du regain d'optimisme général et de son positionnement défensif. Thales accompagne ce mouvement haussier en s'adjugeant 1,65% à 234,6 euros, bénéficiant probablement de son exposition aux secteurs de la défense et de l'aéronautique dans un contexte géopolitique toujours tendu. Le secteur du luxe retrouve également des couleurs avec LVMH qui progresse de 1,41% à 463,6 euros, Kering qui gagne 0,98% à 215,45 euros et Hermès qui avance de 0,83% à 2063 euros. Cette dynamique positive sur les valeurs de luxe intervient après une période d'hésitation et témoigne du retour de l'appétit des investisseurs pour ce secteur emblématique de l'excellence française. L'Oréal participe également à cette embellie avec une progression de 0,99% à 383,1 euros, confirmant la solidité des fondamentaux du secteur des cosmétiques haut de gamme.
À l'opposé du spectre, TotalEnergies affiche la plus forte baisse du CAC 40 avec un recul de 1,77% à 52,23 euros, marquant un net retournement par rapport à la progression de 1,24% enregistrée la veille. Cette contre-performance intervient dans un contexte de volatilité persistante sur les marchés énergétiques, des anticipations de baisse du cours du pétrole, et pourrait refléter des prises de bénéfices après les gains récents du titre. Stellantis suit de près avec une chute de 1,67% à 8,128 euros, effaçant une partie des gains substantiels de 3,08% obtenus lors de la séance précédente. Le constructeur automobile franco-italien pâtit potentiellement des incertitudes persistantes sur le secteur automobile et des défis liés à la transition électrique. Schneider Electric complète ce trio de tête des baisses avec un repli de 1,13% à 219,7 euros, tandis que STMicroelectronics cède 0,49% à 22,305 euros après avoir été la star du jour précédent avec une envolée de 4,18%. Ces retournements illustrent la volatilité caractéristique des marchés estivaux, marqués par des volumes d'échanges réduits et des mouvements parfois amplifiés par la faible liquidité.
Cette orientation positive du marché parisien s'inscrit dans la continuité de l'optimisme généré par les derniers indicateurs d'inflation américains, qui ont rassuré les investisseurs quant aux perspectives de politique monétaire de la Réserve fédérale. L'indice des prix à la consommation américain, resté stable à 2,7% en juillet, a conforté les anticipations d'une baisse des taux directeurs dès le mois de septembre, avec une probabilité désormais estimée à près de 96% par les marchés. Cette perspective d'assouplissement monétaire outre-Atlantique continue de soutenir l'appétit pour le risque et profite aux actifs européens. Les autres places européennes évoluent également dans le vert, Frankfurt prenant 0,8% et Milan 0,4%, tandis que Londres se montre plus prudente avec un gain limité à 0,2%. Cet environnement favorable pourrait toutefois être mis à l'épreuve par la traditionnelle torpeur estivale qui caractérise généralement le mois d'août, période historiquement peu porteuse pour les marchés actions en raison de la baisse des volumes et de l'absence de nombreux investisseurs institutionnels.