Continuer avec Google
Continuer avec Facebook
Continuer avec Apple
La Bourse de Paris affiche une progression modérée de 0,75% à mi-séance ce mardi 23 septembre, dans un contexte contrasté marqué par des indicateurs économiques français décevants mais une dynamique positive en zone euro. L'indice phare parisien bénéficie de l'élan donné par les nouveaux records établis la veille à Wall Street, notamment grâce à l'annonce d'investissements massifs de Nvidia dans l'intelligence artificielle. Malgré la publication d'indices PMI français en repli, qui confirment la treizième contraction mensuelle consécutive de l'activité du secteur privé français, les investisseurs semblent privilégier les signaux encourageants venus d'outre-Atlantique et la relative résilience de la zone euro dans son ensemble.
STMicroelectronics caracole en tête du CAC 40 avec un gain de 3,11% à 24,71 euros, profitant de l'euphorie qui touche le secteur technologique depuis les annonces de Nvidia concernant ses investissements dans OpenAI. Le fabricant franco-italien de semi-conducteurs surfe sur cette vague favorable malgré les difficultés structurelles du secteur évoquées en début d'année. Stellantis suit de près avec une progression de 2,55% à 8,44 euros, un rebond technique qui intervient paradoxalement alors que le constructeur automobile multiplie les arrêts de production en Europe, notamment l'annonce lundi de la mise à l'arrêt de l'usine de Poissy pour trois semaines en octobre. Cette hausse témoigne de la capacité de résistance du titre face aux turbulences sectorielles. Le luxe n'est pas en reste avec LVMH qui gagne 2,13% à 517,8 euros, confirmant l'attrait des investisseurs pour les valeurs défensives du secteur, tandis que Kering progresse de 1,92% et Hermès de 1,37%, illustrant la bonne tenue générale de ce segment malgré les incertitudes économiques.
À l'opposé, EssilorLuxottica accuse la plus forte baisse du jour avec un repli de 1,02% à 272,1 euros, pénalisé par des prises de bénéfices après sa récente progression. Sanofi cède 0,7% à 79,67 euros, continuant de souffrir de la morosité qui touche le secteur pharmaceutique, tandis que Société Générale recule de 0,59% à 57,02 euros, reflétant les inquiétudes persistantes sur le secteur bancaire français dans un environnement de taux en baisse. Cette séance se déroule sur fond de publication des indices PMI préliminaires qui révèlent une situation contrastée : alors que l'activité du secteur privé français se contracte à nouveau en septembre avec un indice composite à 48,4 (contre 49,8 en août), la zone euro dans son ensemble maintient sa croissance avec un PMI à 51,2. Cette divergence souligne les difficultés spécifiques à l'économie française, aggravées par l'incertitude politique persistante qui pèse sur la confiance des entreprises et freine les investissements, comme le confirment les enquêtes auprès des directeurs d'achat.