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La Bourse de Paris affiche une progression modeste de 0,3% à la mi-séance du mercredi 6 août, évoluant autour des 7 645 points dans un contexte de volatilité estivale persistante. Si les investisseurs semblent faire le dos rond face aux incertitudes économiques américaines et géopolitiques, certaines valeurs tirent leur épingle du jeu tandis que d'autres subissent des prises de bénéfices après plusieurs semaines de hausse.
Le secteur des services se distingue particulièrement en cette séance avec Edenred qui s'impose comme le leader des hausses du CAC 40, progressant de 3,22% à 25,29 euros. Cette performance prolonge une série de trois séances consécutives dans le vert pour le spécialiste des titres de services. La dynamique positive s'explique par la publication en juillet de résultats semestriels globalement conformes aux attentes, avec un bénéfice ajusté en progression à 279 millions d'euros contre 268 millions au premier semestre 2024. L'Ebitda a également progressé de 9,6% à 654 millions d'euros, faisant ressortir une marge en amélioration de 2,3 points à 45,1%. UBS a de plus estimé que l'action pourrait bondir de +100% dans les prochains mois. Accor accompagne ce mouvement avec un gain de 2,77% à 43,08 euros, porté notamment par l'annonce de l'arrivée de sa collection Handwritten sur le Strip de Las Vegas avec la signature de l'accord de franchise du Treasure Island, qui devient le plus grand hôtel du groupe au monde avec 2 884 chambres. Cette expansion stratégique sur le marché américain illustre l'ambition du géant hôtelier de diversifier géographiquement ses revenus dans un secteur du tourisme qui continue de bénéficier de la normalisation post-pandémique.
Le géant pétrolier TotalEnergies affiche une solide progression de 2% à 52,94 euros, soutenue par la confirmation récente du versement d'un deuxième acompte sur dividende de 0,85 euro par action, en hausse de 7,6% par rapport à 2024. Cette politique de rémunération attractive illustre la solidité financière du groupe dans un environnement énergétique complexe. ArcelorMittal gagne 1,65% à 27,08 euros, poursuivant sur sa lancée après la publication de résultats trimestriels encourageants avec un chiffre d'affaires en hausse de 7,6% au deuxième trimestre et un EBITDA de 1,9 milliard de dollars. Le sidérurgiste bénéficie également de l'acquisition récente du contrôle total de la coentreprise AM/NS Calvert en Amérique du Nord. Pernod Ricard progresse de 1,63% à 92,38 euros, malgré un environnement difficile marqué par des défis cycliques aux États-Unis et en Chine. Le groupe spiritueux a récemment finalisé la cession de sa marque de whisky indien Imperial Blue pour 412,6 millions d'euros, une opération qui s'inscrit dans sa stratégie de recentrage sur des marques plus rentables et à plus forte croissance. Cette transaction devrait permettre au groupe de mieux capitaliser sur les tendances de premiumisation du marché indien.
À l'opposé, Eurofins Scientific accuse la plus forte baisse de l'indice avec un recul de 1,41% à 65,66 euros, interrompant deux séances consécutives de hausse. Cette correction intervient malgré la confirmation par le groupe de ses objectifs financiers pour 2025 et 2027 en juillet, après une croissance de 7% de l'Ebitda au premier semestre à 810 millions d'euros. Le laboratoire d'analyses a pourtant récemment réussi une émission obligataire de 500 millions d'euros sur 7,5 ans, témoignant de la confiance des investisseurs dans sa stratégie à long terme. EssilorLuxottica cède 1,03% à 250,30 euros, subissant des prises de bénéfices après plusieurs semaines de forte progression, notamment alimentées par le succès des lunettes connectées Ray-Ban Meta et l'entrée de Meta à son capital. Danone recule de 0,94% à 71,64 euros malgré la progression de 6% de son bénéfice par action courant au premier semestre, illustrant les difficultés du secteur agroalimentaire face aux pressions inflationnistes. Cette volatilité s'inscrit dans un contexte estival traditionnellement propice aux mouvements erratiques, amplifiés par des volumes d'échanges réduits et une incertitude persistante sur l'évolution de l'économie américaine.