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La Bourse de Paris a entamé la semaine du 4 août sur une note positive, avec plusieurs valeurs vedettes du CAC 40 qui ont effacé une partie des pertes subies vendredi dernier. Dans un contexte marqué par les incertitudes liées aux nouveaux droits de douane américains annoncés par Donald Trump, les investisseurs français ont privilégié les valeurs défensives et celles ayant publié des résultats solides. Les secteurs de l'aéronautique, de la banque et des utilities ont particulièrement tiré leur épingle du jeu, tandis que certaines valeurs continuent de pâtir de publications décevantes.
Safran s'est imposé comme la plus forte hausse du CAC 40 avec un gain de 2,64% à 287,70 euros, compensant ainsi sa chute de 3,18% de vendredi dernier. L'équipementier aéronautique bénéficie du regain d'optimisme sur le secteur après les turbulences de fin de semaine. BNP Paribas suit de près avec une progression de 2,57% à 78,50 euros, soutenue par l'annonce de son succès au test de résistance 2025 de la BCE. La banque a affiché une perte maximale du ratio CET1 de seulement 235 points de base dans le scénario de stress, soit une amélioration significative par rapport aux 398 points de base observés lors de l'exercice 2023. Cette performance permet à BNP Paribas d'être reclassée dans le premier compartiment du Pillar 2 guidance de la BCE. Schneider Electric complète le podium avec un gain de 2,52% à 219,30 euros, porté par ses résultats record du premier semestre avec un chiffre d'affaires en hausse organique de 8% à 19,3 milliards d'euros et des perspectives solides dans les centres de données liés à l'intelligence artificielle.
Le secteur bancaire français a particulièrement brillé ce lundi, avec Société Générale qui a gagné 1,63% à 54,86 euros après avoir relevé ses prévisions 2025 et annoncé un programme de rachat d'actions d'un milliard d'euros. La banque rouge et noire affiche un produit net bancaire de 13,87 milliards d'euros au premier semestre, en hausse de 4,1%, et un résultat net part du groupe qui s'envole de 70,8% à 3,06 milliards d'euros. Unibail-Rodamco-Westfield a progressé de 2,16% à 86 euros, confirmant le débordement de ses 84,3 euros et améliorant même de 1% son zénith historique intraday des 85,65 euros du 9 juin 2021. Sanofi a gagné 2,07% à 82 euros, rassurée par les déclarations de son directeur financier François Roger qui estime que les droits de douane auront un impact limité sur 2025 grâce aux stocks déjà constitués aux États-Unis. AXA a rebondi de 1,65% à 39,98 euros après sa chute de vendredi consécutive à des résultats semestriels inférieurs aux attentes, avec un résultat net en recul de 2% à 3,92 milliards d'euros.
À l'inverse, Teleperformance a poursuivi sa dégringolade avec une chute de 3,79% à 65,44 euros, s'ajoutant aux 20,65% perdus vendredi. Le spécialiste de la gestion des relations clients a vu son résultat net part du groupe reculer à 249 millions d'euros contre 291 millions un an plus tôt, malgré un chiffre d'affaires en légère hausse de 0,8% à 5,1 milliards d'euros. Les investisseurs sanctionnent également les prévisions pessimistes du groupe concernant sa croissance annuelle. Renault a perdu 2,45% à 31,40 euros dans le sillage de ses résultats semestriels qui ont révélé une marge opérationnelle automobile en baisse à 4,0% du chiffre d'affaires contre 6,6% l'année précédente. Le constructeur automobile affiche un impact négatif de -11,1 milliards d'euros, plombé par les pertes non cash liées à Nissan. Publicis a cédé 1,05% à 78,82 euros, subissant les pressions du secteur de la communication dans un environnement économique incertain marqué par les tensions commerciales entre les États-Unis et leurs partenaires.