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La Bourse de Paris a terminé ce mercredi 17 septembre en légère baisse dans un climat d'attentisme généralisé avant la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine attendue en soirée. Si l'indice phare de la place parisienne a affiché une certaine résilience face aux incertitudes, les investisseurs ont fait preuve de prudence, privilégiant les prises de bénéfices sur certaines valeurs tout en soutenant d'autres. Cette séance s'inscrit dans la continuité de la consolidation amorcée la veille, après une série de six séances de hausse consécutives qui avait propulsé le CAC 40 à ses plus hauts niveaux depuis la fin août.
À contre-courant de la tendance générale, plusieurs valeurs du CAC 40 ont brillé ce mercredi, emmenées par Téléperformance qui s'est distinguée avec un bond de 1,71% à 64,24 euros. Cette performance remarquable intervient alors que le spécialiste des centres d'appels s'apprête à quitter l'indice phare de la Bourse de Paris le 22 septembre prochain, remplacé par Euronext dans le cadre de la révision trimestrielle. Kering a également tiré son épingle du jeu avec une progression de 1,39% à 266,95 euros, confirmant l'appétit des investisseurs pour le luxe malgré les incertitudes macroéconomiques. Le groupe a notamment annoncé ce jour la nomination de Francesca Bellettini (ancienne directrice générale d'Yves Saint Laurent) à la tête de Gucci par Luca di Meo.Edenred complète le podium des meilleures performances avec un gain de 1,34% à 20,35 euros. Le secteur technologique n'est pas en reste avec STMicroelectronics qui affiche une hausse de 1,14% à 23,12 euros, tandis que l'automobile se maintient dans le vert grâce à Stellantis qui progresse de 1,04% à 8,23 euros. Cette dynamique positive touche également la grande distribution avec Carrefour (+0,79%), les spiritueux avec Pernod Ricard (+0,76%), et la santé avec Sanofi au même niveau de progression.
Le secteur bancaire a particulièrement souffert durant cette séance, incarné par BNP Paribas qui accuse la plus forte baisse du jour avec un recul de 1,89% à 77,67 euros. Cette contre-performance surprend d'autant plus que la banque avait réaffirmé ses objectifs ambitieux ces derniers jours, visant un résultat net supérieur à 12 milliards d'euros en 2025 et un ROE de 12% en 2026. Les autres établissements financiers n'échappent pas à la morosité avec Crédit Agricole qui perd 1,09% et Société Générale qui recule de 0,32%. L'aéronautique et la défense figurent également parmi les secteurs malmenés avec Thales qui chute de 1,71% à 253,3 euros et Safran qui abandonne 1,41% à 279,8 euros. L'énergie n'est pas épargnée puisque TotalEnergies cède 1,34% à 51,73 euros, tandis que les services et infrastructures subissent des pressions avec Vinci qui perd 1,23% et Engie qui recule de 0,91%. Cette faiblesse généralisée de certains poids lourds de la cote explique en grande partie la performance mitigée de l'indice CAC 40 en dépit de belles progressions individuelles dans d'autres secteurs.
