Continuer avec Google
Continuer avec Facebook
Continuer avec Apple
Rubrique en collaboration avec
À la mi-séance du 3 juillet 2025, la Bourse de Paris évolue en légère baisse, le CAC 40 cédant 0,21% à 7 722,34 points. Dans un contexte de volatilité marquée par les interrogations sur la conjoncture internationale, la tendance demeure hésitante. Si certains secteurs affichent de timides rebonds, la majorité des poids lourds du marché restent orientés à la baisse, illustrant un climat d'incertitude persistant.
Malgré une orientation globale négative, quelques valeurs du CAC 40 tirent leur épingle du jeu à la mi-journée. En tête des progressions, Teleperformance bondit de 2,09%, profitant d’un regain d’intérêt pour les services externalisés en période d’ajustement des coûts dans de nombreux secteurs. Le titre Accor affiche également une solide performance avec une hausse de 1,12%, soutenu par la dynamique positive du secteur du voyage et des loisirs, qui signe la meilleure progression sectorielle à +1,12%. Thales (+1,01%) figure aussi parmi les gagnants, bénéficiant d’un contexte géopolitique qui continue d’alimenter la demande dans la défense. AXA s’adjuge 0,98%, alors que l’assurance non-vie se distingue par une hausse sectorielle notable. Dans le sillage de ces locomotives, Carrefour (+0,89%) et STMicroelectronics (+0,82%) participent également à la résistance du marché, portés respectivement par la bonne tenue de la grande distribution et un rebond du segment des équipements technologiques. Toutefois, ces progressions apparaissent isolées au sein d’un marché globalement indécis, où les volumes demeurent modérés et l’horizon économique encore flou.
À l’inverse, la séance est marquée par la faiblesse de plusieurs secteurs clés. Engie enregistre la plus forte baisse du CAC 40 avec un recul de 1,83%, pénalisant l’ensemble des utilities (-1,29%). La santé n’est pas épargnée : Dassault Systèmes (-1,22%), Sanofi (-0,59%) et Eurofins (-0,69%) illustrent la nervosité qui entoure les valeurs défensives, dans un contexte où les investisseurs arbitrent entre prises de bénéfices et recherche de visibilité. Le secteur bancaire reste également sous pression, Crédit Agricole chutant de 1,23% et BNP Paribas de 0,47%, sur fond d’incertitudes persistantes concernant l’environnement de taux et la santé économique globale. Les médias souffrent également, Publicis Groupe cédant 1,18%, tandis que le repli des télécommunications est incarné par Orange (-0,83%). Les poids lourds du luxe, traditionnellement moteurs du CAC 40, poursuivent leur repli amorcé ces derniers jours : Hermès (-0,82%), Kering (-0,49%) et LVMH (-0,12%) pâtissent d’un contexte international moins porteur, en lien avec le ralentissement de la demande asiatique signalé lors des dernières publications trimestrielle.
La journée boursière s’inscrit dans un climat d’attentisme. Les investisseurs scrutent les signaux d’une éventuelle coordination sur les politiques économiques, alors que les discussions autour du commerce international et de la fiscalité américaine alimentent les incertitudes sur la croissance mondiale. Par ailleurs, la saison des résultats semestriels, qui débutera dans les prochains jours, incite les opérateurs à la prudence. Les volumes de transaction restent contenus, témoignant d’une absence de prise de position tranchée. Après une séquence de volatilité qui a vu le CAC 40 évoluer entre 7 600 et 7 900 points depuis la fin juin, la place parisienne semble attendre de nouveaux catalyseurs pour retrouver une direction franche. Le léger recul du jour s’inscrit donc dans la continuité d’un marché qui oscille entre prises de bénéfices et réallocation sectorielle, en attendant des perspectives macroéconomiques plus claires et des orientations de la part des grandes banques centrales.
➸ Le NASDAQ 100 et le S&P 500 en hausse, le Dow Jones stable
➸ L'été sous contrôle : ces plages européennes où fraîcheur rime avec budget maîtrisé
➸ Investir sans frontières : les Français partent à la conquête de l'immobilier international