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À la clôture du 8 juillet 2025, les indices boursiers américains affichent des performances mitigées : le Dow Jones cède 0,37% à 44 240,76 points tandis que le S&P 500 recule légèrement de 0,07% à 6 225,52 points. Le Nasdaq parvient à limiter les dégâts avec une progression marginale de moins de 0,1%. Cette stagnation masque d'importantes divergences sectorielles, où les valeurs énergétiques et technologiques tirent leur épingle du jeu face à un secteur financier en difficulté.
Le secteur énergétique émerge comme le grand vainqueur de la séance, porté par la flambée des cours du pétrole brut. Occidental Petroleum (+5,54%), Devon Energy (+6,85%) et Halliburton (+6,08%) profitent directement de la remontée du WTI à 67 dollars le baril, atteignant son plus haut niveau en quinze jours. Cette dynamique s'explique par les craintes de perturbations d'approvisionnement après les attaques des Houthis en mer Rouge et la révision à la baisse par l'EIA des prévisions de production américaine pour 2025. Parallèlement, Moderna caracole en tête des valorisations avec une envolée de 8,83% après les avancées sur son vaccin antigrippal. Intel (+7,23%) et Micron Technology (+3,75%) complètent ce tableau positif, soutenus par la demande persistante en infrastructures IA.
À l'inverse, le secteur financier subit une correction prononcée dans un contexte d'incertitudes monétaires et commerciales. JPMorgan Chase (-3,15%) et Bank of America (-3,10%) pâtissent des craintes de resserrement des marges bancaires après l'annonce par le président Trump de nouveaux tarifs douaniers conditionnels sur plusieurs pays asiatiques, reportés au 1er août. Citigroup (-2,32%) et les assureurs comme CME Group (-2,45%) accompagnent ce recul. Les énergies renouvelables accusent également le coup : First Solar chute de 6,54%, tandis qu'Enphase Energy (-3,58%) et NextEra Energy (-3,06%) subissent le contrecoup du ralentissement des investissements dans les infrastructures solaires. Le géant Nike (-3,41%) trébuche. Fair Isaac subit la plus forte dégringolade (-8,91%) après l'annonce d'une possible perte de monopole sur le score de crédit.
Les marchés évoluent dans un environnement marqué par d'importantes tensions géopolitiques et monétaires. Les récentes données du département du Travail, indiquant une création d'emplois plus forte qu'attendue, ont temporairement éclipsé les craintes inflationnistes mais reportent les espoirs d'une baisse des taux à septembre au plus tôt. Dans ce contexte, les valeurs défensives comme Hershey (-3,20%) et Dollar General (-3,10%) perdent du terrain au profit des cycliques, notamment dans l'énergie où Chevron (+3,96%) et ConocoPhillips (+3,50%) bénéficient de la remontée structurelle des cours des matières premières. La résilience du Nasdaq, porté par Nvidia qui frôle les 4 000 milliards de capitalisation, témoigne de la confiance persistante dans la révolution technologique de l'IA.