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Les marchés parisiens évoluent dans un climat d'attentisme ce lundi 11 août, à quelques heures de la publication des chiffres de l'inflation américaine. Si l'indice vedette affiche une légère progression globale, les performances restent contrastées au sein des quarante valeurs, avec des écarts significatifs entre les champions de séance et les lanternes rouges. Dans un contexte où les investisseurs scrutent les évolutions géopolitiques en Ukraine et se préparent aux indicateurs économiques américains de la semaine, la prudence semble dominer les échanges parisiens.
Carrefour occupe la première place du podium avec un gain de 0,51%, consolidant ainsi le rebond amorcé depuis la publication de ses résultats semestriels la semaine dernière. Le distributeur, qui avait essuyé des critiques initiales malgré des fondamentaux jugés solides par les analystes, semble retrouver la confiance des investisseurs. La progression du géant de la grande distribution s'inscrit dans la continuité d'une dynamique positive récente, portée par l'optimisation de ses coûts et les synergies attendues de l'intégration des enseignes Cora et Match. Bouygues suit de près avec une hausse de 0,45%, bénéficiant d'un environnement favorable aux valeurs de construction et d'infrastructures. Le secteur financier n'est pas en reste, avec Crédit Agricole qui gagne 0,38%, prolongeant sa belle performance du 8 août où il avait signé la plus forte hausse du CAC 40 avec un bond de 3,2%. Cette progression s'inscrit dans un contexte d'anticipations croissantes d'une baisse des taux américains en septembre, une perspective qui profite traditionnellement aux établissements bancaires européens.
À l'opposé du spectre, Hermès accuse la plus forte baisse de la séance avec un recul de 1,94%, illustrant la volatilité qui caractérise le titre depuis ses derniers résultats semestriels. Malgré une croissance organique de 9% au deuxième trimestre, supérieure à celle de ses concurrents du luxe, le maroquinier pâtit des révisions d'objectifs de certains analystes, notamment Jefferies qui a abaissé sa recommandation. La valorisation du titre, jugée tendue par plusieurs observateurs, continue de peser sur l'appétit des investisseurs. Téléperformance confirme ses difficultés avec une nouvelle baisse de 1,88%, prolongeant une semaine difficile où l'action avait chuté de 17,97%. Le spécialiste des centres d'appels traverse une période de turbulences depuis la publication de résultats décevants, notamment dans ses services spécialisés, et peine à convaincre de l'efficacité de sa transformation stratégique pilotée par l'intelligence artificielle. AccorHotels complète ce trio de tête des baisses avec un repli de 1,52%, effaçant partiellement les gains spectaculaires de la semaine précédente où le titre avait bondi de 5,36% en une séance, démontrant la volatilité qui caractérise actuellement le secteur hôtelier.