PARIS (Reuters) - Wall Street est attendue en hausse prudente et les Bourses européennes se replient à mi-séance mercredi, les derniers chiffres sur l'épidémie de coronavirus et l'incapacité des pays de la zone euro à s'accorder sur un plan d'aide massif remettant en cause les velléités de rebond des deux séances précédentes.
Les contrats à terme sur les principaux indices new-yorkais préfigurent une ouverture de Wall Street proche de l'équilibre.
À Paris, le CAC 40 perd 1,5% à 4.371,62 points vers 11h00 GMT. A Londres, le FTSE 100 cède 1,42% et à Francfort, le Dax recule de 0,88%.
L'indice EuroStoxx 50 est en baisse de 1,31%, le FTSEurofirst 300 de 1,31% et le Stoxx 600 de 1,01%.
Ce dernier avait gagné 5,7% sur les deux séances précédentes et le CAC 40 6,8%, principalement grâce aux espoirs d'une stabilisation du bilan de la pandémie dans plusieurs pays et au début du "dé-confinement" à Wuhan, en Chine, le tout premier foyer épidémique.
Mais les chiffres publiés mercredi aux Etats-Unis, avec un nombre record de décès quotidiens, et des données moins encourageantes en Europe ont remis en cause ce scénario.
Parallèlement, l'échec de la réunion de l'Eurogroupe malgré 13 heures de discussions entre les ministres des Finances de la zone euro, est venu souligner la difficulté à coordonner les efforts de soutien à l'activité, au moment où les principales économies mondiales se dirigent, selon l'OCDE, vers une chute historique du produit intérieur brut (PIB).
La Banque de France, de son côté, table sur une contraction de 6% au premier trimestre.
Dans ces conditions, il est difficile d'envisager un rebond durable des marchés boursiers, d'autant que les consensus de résultats semblent loin d'avoir fini de chuter.
"Le sort des actions dépend de l'évolution de la propagation du COVID-19", résume Emmanuel Cau, directeur de la stratégie actions de Barclays pour l'Europe.
"Puisque la majeure partie du monde est confinée et que les mesures de distanciation sociale ne sont pas près d'être assouplies, les investisseurs doivent se préparer à une phase économiquement douloureuse prolongée et ne doivent pas se laisser emporter par un flux d'informations en constante évolution".
Les contrats à terme sur les principaux indices new-yorkais préfigurent une ouverture de Wall Street proche de l'équilibre.
À Paris, le CAC 40 perd 1,5% à 4.371,62 points vers 11h00 GMT. A Londres, le FTSE 100 cède 1,42% et à Francfort, le Dax recule de 0,88%.
L'indice EuroStoxx 50 est en baisse de 1,31%, le FTSEurofirst 300 de 1,31% et le Stoxx 600 de 1,01%.
Ce dernier avait gagné 5,7% sur les deux séances précédentes et le CAC 40 6,8%, principalement grâce aux espoirs d'une stabilisation du bilan de la pandémie dans plusieurs pays et au début du "dé-confinement" à Wuhan, en Chine, le tout premier foyer épidémique.
Mais les chiffres publiés mercredi aux Etats-Unis, avec un nombre record de décès quotidiens, et des données moins encourageantes en Europe ont remis en cause ce scénario.
Parallèlement, l'échec de la réunion de l'Eurogroupe malgré 13 heures de discussions entre les ministres des Finances de la zone euro, est venu souligner la difficulté à coordonner les efforts de soutien à l'activité, au moment où les principales économies mondiales se dirigent, selon l'OCDE, vers une chute historique du produit intérieur brut (PIB).
La Banque de France, de son côté, table sur une contraction de 6% au premier trimestre.
Dans ces conditions, il est difficile d'envisager un rebond durable des marchés boursiers, d'autant que les consensus de résultats semblent loin d'avoir fini de chuter.
"Le sort des actions dépend de l'évolution de la propagation du COVID-19", résume Emmanuel Cau, directeur de la stratégie actions de Barclays pour l'Europe.
"Puisque la majeure partie du monde est confinée et que les mesures de distanciation sociale ne sont pas près d'être assouplies, les investisseurs doivent se préparer à une phase économiquement douloureuse prolongée et ne doivent pas se laisser emporter par un flux d'informations en constante évolution".
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