Habitat participatif : une gestion parfois douloureuse
L'habitat participatif consiste à se regrouper entre particuliers pour construire un immeuble en commun, dont chacun occupera un logement. Si ce modèle est très répandu en Allemagne, en Suisse et en Norvège, il peine à s'imposer en France. La faute à une gestion complexe, à la difficulté des banques à financer ce modèle et à une lourde réglementation malgré des améliorations apportées par la loi ALUR.
Dans de nombreux cas, les particuliers qui souhaitent se lancer dans un projet de co-construction se heurtent très vite à la législation et aux conditions de financement, qui les obligent à souscrire une Garantie Financière d'Achèvement (GFA). Elles entrent alors dans un long parcours du combattant.
La raison est simple : la GFA est une assurance sensée financer les travaux restant à effectuer en cas défaillance financière des porteurs de projet. Ainsi, pour la délivrer, les assureurs demandent des contre-garanties. Autrement dit, ils veulent avoir « quelque chose à saisir » en cas de faillite des porteurs de projets afin de payer la fin des travaux.
Or, lorsque l'on parle d'une opération de construction, les montants peuvent rapidement dépasser plusieurs millions d'euros. Si les promoteurs professionnels peuvent apporter des garanties plus ou moins facilement, rares sont les particuliers capables d'apporter un bien ou une somme d'argent équivalente en garantie à la banque. Un fait qui contraint parfois les particuliers à élaborer des montages financiers compliqués pour boucler leur projet, ou à l'abandonner.
Dans de nombreux cas, les particuliers qui souhaitent se lancer dans un projet de co-construction se heurtent très vite à la législation et aux conditions de financement, qui les obligent à souscrire une Garantie Financière d'Achèvement (GFA). Elles entrent alors dans un long parcours du combattant.
La raison est simple : la GFA est une assurance sensée financer les travaux restant à effectuer en cas défaillance financière des porteurs de projet. Ainsi, pour la délivrer, les assureurs demandent des contre-garanties. Autrement dit, ils veulent avoir « quelque chose à saisir » en cas de faillite des porteurs de projets afin de payer la fin des travaux.
Or, lorsque l'on parle d'une opération de construction, les montants peuvent rapidement dépasser plusieurs millions d'euros. Si les promoteurs professionnels peuvent apporter des garanties plus ou moins facilement, rares sont les particuliers capables d'apporter un bien ou une somme d'argent équivalente en garantie à la banque. Un fait qui contraint parfois les particuliers à élaborer des montages financiers compliqués pour boucler leur projet, ou à l'abandonner.
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