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Les salariés qui doivent garder leurs enfants peuvent demander à leur employeur de bénéficier du chômage partiel. C'est à l'entreprise d'évaluer s'ils sont empêchés d'exercer pleinement leur activité.
La fermeture des écoles chamboule le quotidien de nombreux parents, obligés de conjuguer télétravail, garde des enfants et école à la maison. Pour beaucoup, cette situation a déjà été mal vécue lors du premier confinement en 2020, notamment en présence d'enfants en bas âge. Suite aux annonces d'Emmanuel Macron, le Premier ministre Jean Castex a confirmé le 2 avril que « les établissements scolaires, les crèches et les activités périscolaires et extrascolaires » seraient bien « fermés pendant trois semaines ». Si, dans le même temps, le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a semé le doute quant à l'ouverture des centres de loisirs, de nombreux parents ne savent pas encore comment ils vont pouvoir s'organiser.
Les personnes en télétravail qui sont également contraintes de garder leurs enfants pourront, dans certains cas, avoir droit au chômage partiel. « Je confirme qu'un salarié en télétravail peut demander à être placé en activité partielle si la garde de son ou ses enfants l'empêche de poursuivre son activité normalement. », a expliqué la ministre du Travail, Elisabeth Borne, dans un tweet le 1er avril. La décision finale est toutefois placée entre les mains de l'employeur. Autrement dit, le salarié devra demander à sa hiérarchie d'être mis en chômage partiel, et ce sera à l'entreprise d'évaluer si la présence des enfants l'empêche d'exercer pleinement son activité. Pour lever les blocages, le ministère a également décidé de mettre en place un « 0 reste à charge » pour les entreprises. D'ordinaire, les salariés perçoivent 84% de leur rémunération (100% au SMIC), 15% restant à la charge de l'employeur. Les employeurs qui accepteront de basculer leurs employés en activité partielle pour cause de garde d'enfants pourront vraisemblablement s'affranchir de cette part. Cette nouvelle mesure pourrait coûter jusqu'à 1 milliard d'euros supplémentaires à l'État, somme qui s'ajoutera aux 600 millions d'euros estimés pour la mise en place du chômage partiel hors garde d'enfants. Le dispositif reste en effet accessible aux personnes dont l'activité est incompatible avec le télétravail.
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Pour les salariés qui avaient posé des congés pour les vacances de Pâques, le ministère du Travail précise que « les employeurs sont invités à faciliter la prise de congés de leurs salariés qui ont des enfants sur les nouvelles dates de vacances scolaires (du 10 au 26 avril 2021) lorsqu'ils avaient déjà prévu leurs congés à des dates ultérieures. »