Des difficultés croissantes et beaucoup d'impayés
Créée en 2012, la plateforme était initialement spécialisée dans l'investissement lié aux bateaux. Elle avait plus tard évolué vers le financement de projets de promotion immobilière. Elle proposait ainsi aux particuliers de prêter de l'argent à des entreprises, l'argent étant utilisé pour construire des immeubles. Les programmes financés proposaient un rendement d'environ 12% par an.
Selon le Telegraph, la plateforme traversait des difficultés depuis quelque temps, tardant à verser leurs intérêts aux investisseurs. En novembre dernier, le journal alertait sur l'augmentation alarmante du taux de défaut de la plateforme.
Un mois plus tôt, le Financial Times rapportait qu'un investisseur avait écrit à la Financial Conduct Autority (autorité de régulation britannique équivalente à l'AMF en France), pour dénoncer l'absence de versement des intérêts et le manque de transparence quant aux informations reçues sur les investissements.
Le journal rapportait alors que 5000 investisseurs avaient prêté en tout près de 9 millions d'euros pour financer un projet immobilier londonien, et que l'argent avait transité par un trust basé aux Iles Vierges Britanniques.
Dans un courrier à la FCA, la société Lendy avait alors répondu qu'au contraire tout le monde avait été bien informé et que les accusations étaient vexatoires, mais que les défauts de paiement devenaient quotidiens, ce qui la poussait à demander l'aide du régulateur.
La plateforme avait ainsi été placée sous surveillance de la FCA début 2019.
Selon le Telegraph, la plateforme traversait des difficultés depuis quelque temps, tardant à verser leurs intérêts aux investisseurs. En novembre dernier, le journal alertait sur l'augmentation alarmante du taux de défaut de la plateforme.
Un mois plus tôt, le Financial Times rapportait qu'un investisseur avait écrit à la Financial Conduct Autority (autorité de régulation britannique équivalente à l'AMF en France), pour dénoncer l'absence de versement des intérêts et le manque de transparence quant aux informations reçues sur les investissements.
Le journal rapportait alors que 5000 investisseurs avaient prêté en tout près de 9 millions d'euros pour financer un projet immobilier londonien, et que l'argent avait transité par un trust basé aux Iles Vierges Britanniques.
Dans un courrier à la FCA, la société Lendy avait alors répondu qu'au contraire tout le monde avait été bien informé et que les accusations étaient vexatoires, mais que les défauts de paiement devenaient quotidiens, ce qui la poussait à demander l'aide du régulateur.
La plateforme avait ainsi été placée sous surveillance de la FCA début 2019.
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