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Le crowdfunding, un système qui a toujours plus de succès



Le crowdfunding est en vogue. D'après la dernière étude de KPMG et l'association Financement Participatif France, l'immobilier est le secteur qui attire le plus d'investisseurs. Le succès est tel que même les gros acteurs finissent par s'y intéresser de plus près.


Temps de lecture : 2 minute(s) - | Mis à jour le 23-11-2019 15:56:00 | Publié le 08-02-2019 09:52  Photo : © Pixabay  

Le crowdfunding est toujours aussi attractif, notamment sur l'immobilier

Le crowdfunding est en plein essor. Ce système permet à des entreprises de récolter des fonds provenant de particulier pour financer des projets divers. Selon le dernier baromètre publié par KPMG et l'association Financement Participatif France, 402 millions d'euros ont été récoltés sur l'année 2018.

Les formes de financement les plus utilisées sont les dons,prêts ou en capital. En tout, 33 381 projets ont été financés et les encours ont augmenté de 20% sur tous les secteurs. Le nombre de financeurs en 2018 était de 1,5 millions de personnes (soit une baisse de 8% comparé à l'année 2017).

S'il y a bien un secteur qui est le numéro 1 dans le crowdfunding, c'est celui de l'immobilier. Celui-ci consiste à investir dans la promotion immobilière en passant par des sites de financement participatif. Les chiffres sont éloquents : 185 millions d'euros récoltés, soit une hausse de 83% par rapport à l'année 2017. Plus de 7 projets sur 10, financés via crowdfunding, concernent le résidentiel. On note cependant une nouvelle tendance : la diversification des projets dans le tertiaire et l'aménagement foncier.

Des rachats en cascade

Le secteur s'organise après le rapprochement de grands groupes et de plateformes : Credit.fr qui rachète Homunity, 1ère plateforme de crowdfunding immobilier spécialisée en France. Elle a réalisé 89 projets financés à hauteur de 36 millions d'euros ; la croissance de son activité est de 24 millions d'euros en 2018 ; HappyCapital qui acquiert Prexem et propose ainsi une couverture complète du passif du bilan des entreprises avec les actions, les obligations, les minibons et maintenant les prêts. 

L'exemple de la Banque Postale


S'il y a bien un rachat qui a marqué le secteur, c'est celui de la Banque Postale faisant l'acquisition du pionnier et leader du financement participatif en France : kisskissbankbank. Ce rachat est stratégique car c'est la première étape dans la création d'un écosystème Fintech autour de la Banque Postale. C'est aussi l'acquisition d'un savoir-faire dans la finance participative et la capacité d'innovation de l'équipe dirigeante.

Cette opération nous rappelle la BNP rachetant Compte Nickel. Cette entreprise était à l'origine du compte sans banque (vendu chez les buralistes) qui a été adopté par près de 540 000 utilisateurs.

A l'origine, le crowdfunding était un système permettant de se financer sans passer par les banques. Il est intéressant de constater qu'aujourd'hui, les grands groupes s'intéressent de près à ces façons inédites de se financer.



Un taux de rendement en baisse

Concernant le crowdfunding immobilier, Ie taux de rendement moyen s'élève à 9% pour l'année 2018 contre 9,9 % en 2017. La concurrence est élevée entre les différentes plateformes de crowdfunding pour attirer les projets. Celles-ci, ayant une communauté d'investisseurs importantes à alimenter, acceptent de baisser leur taux pour attirer les porteurs de projets. C'est à mettre en regard avec les risques inhérents dans les PME où une perte en capital est toujours possible.

Cependant, ils restent toujours plus attractifs que les taux proposés par le livret A ou par les fonds en euros des contrats d'assurance vie (respectivement 0,75% et 1,60 %).

La question des taux de défauts

Dans le crowdfunding immobilier, il y a deux risques qui guettent les épargnants : le défaut (le promoteur ne peut pas rembourser et l'épargnant perd tout ou partie de ce qu'il a investi) ; le retard de remboursement (le promoteur n'a pas remboursé dans les délais prévus mais la perte n'est pas obligatoire pour l'épargnant).

L'étude révèle que depuis 2012, le taux de défauts est extrêmement faible : moins de 1%, soit le secteur où il est le plus bas. En revanche, les retards sont plus fréquents puisqu'ils concernent 9% d'entre eux. Cependant, un échec peut être retentissant à l'image de la mise en redressement judiciaire de Terlat en 2017.

Un système hétéroclite qui plaît aux jeunes

Le crowdfunding est l'investissement digital par excellence. En ce sens, c'est le plus à même d'attirer les jeunes actifs entre 25 et 35 ans qui sont prêts à placer leur argent dans divers projets. Contrairement aux placements en bourse qui peuvent être marqués de certains stéréotypes défavorables, le système du crowdfunding une réelle confiance dans l'esprit des investisseurs. Ils partagent les valeurs promues par les plateformes qui se présentent comme éthiques, respectueuses et s'engageant à accompagner les projets de A à Z.

Ce qui attire, également, c'est la capacité du crowdfunding à financer des projets hétéroclites (produits artistiques, albums,musique, livres, films ou des projets financiers, économiques …). Le crowdfunding, c'est la démocratisation des projets.









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