Le taux d'emprunt d'Etat à 10 ans à nouveau en territoire négatif à -0,05 % le 1er juillet
En juillet, dans le sillage de la baisse des taux d'emprunt d'État, on constate encore des baisses de taux mais plus modérées (de 0,05 % à 0,15 %) et essentiellement dans les banques régionales. Les banques nationales ont (pour l'instant) laissé leurs taux inchangés…
Les taux de crédit immobilier moyens sont en légère baisse à 1,20 % sur 15 ans, 1,40 % sur 20 ans et 1,60 % sur 25 ans, avec de nouveaux taux records négociés pour les meilleurs profils à 0,6 % sur 15 ans, 0,80% sur 20 ans et 1 % sur 25 ans.
« Mois après mois on franchit de nouveaux records ! Il est désormais possible d'emprunter à 1 % sur 25 ans, c'est du jamais vu, même si cela reste exceptionnel… Les banques cherchent toutes globalement à prêter à la même cible de clientèle : les emprunteurs à hauts revenus et peu endettés, donc souvent primo-accédants. C'est cette forte concurrence interbancaire qui conduit à ces taux records ! Même à ce niveau de taux, le crédit immobilier reste rentable pour les banques, à condition pour elles tout de même d'obtenir la domiciliation des revenus et de capter l'épargne du client » explique Sandrine Allonier, porte-parole de Vousfinancer.
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Le taux d'emprunt d'Etat à 10 ans à nouveau en territoire négatif à -0,05 % le 1er juillet
Cela semble se confirmer et durer dans le temps : depuis la mi-juin et les déclarations de Mario Draghi au forum des banques centrales à Sintra, le taux d'emprunt d'Etat à 10 ans est descendu sous la barre des 0 %, avant d'osciller entre 0 et 0,10 % puis de retomber à nouveau le 1er juillet en territoire négatif : -0,05 %. « Cette situation est inédite et très favorable aux emprunteurs car le crédit immobilier est plus que jamais le seul moyen à la fois rentable et peu risqué pour les banques de placer leurs liquidités, d'autant que le faire auprès de la Banque centrale européenne, à taux négatifs, à aujourd'hui un coût, ce qui pèse dans le bilan des banques ! » analyse Jérôme Robin, directeur général de Vousfinancer.
En outre « les banques savent que les clients qu'elles vont capter en ce moment ont très peu de chances de renégocier leur prêt à l'avenir, car même si les taux baissent encore, ce sera de façon limitée et surement pas de 0,70 ou 1 point, écart de taux nécessaire pour rendre une opération de renégociation intéressante… ce sont donc des clients qu'elles vont garder un certain nombre d'année, en moyenne 8 ans et qu'elles ont donc tout intérêt à capter… » complète Jérôme Robin.
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