Des délais de remboursement qui s'allongent
Rude période pour le crowdfunding immobilier. La hausse des taux a provoqué un effondrement des achats immobiliers, notamment dans le neuf (-38,4% en 2023 selon la Fédération des Promoteurs Immobiliers - FPI). Les promoteurs voient progresser leurs stocks d’invendus. Les chantiers, qui ne peuvent débuter qu’au-delà d’un certain seuil de commercialisation, sont à l’arrêt. Les marges se réduisent. Les plans sociaux annoncés par des géants comme Vinci Immobilier, Nexity et Bouygues Immobilier témoignent de la gravité de la situation.
À l’autre bout de la chaîne, ces décalages ont des conséquences pour les particuliers qui ont investi en crowdfunding immobilier. D’ordinaire, le délai entre la souscription et le remboursement excède rarement 18 à 24 mois. Le temps que le projet se termine et que le promoteur récupère le fruit des ventes auprès des acquéreurs, après les derniers appels de fonds. Avec la crise, les plateformes sont confrontées à une augmentation inédite des demandes de prorogation des remboursements. Faute de pouvoir finir leurs projets dans les temps, les promoteurs financés n’ont pas la trésorerie nécessaire pour restituer leurs fonds aux investisseurs en temps voulu.
Depuis quelques mois, les retards de remboursement s’accumulent. « Je participe actuellement à une dizaine de projets, et 7 d’entre eux sont en retard, explique Guillaume, investisseur en crowdfunding depuis 5 ans. Pour le moment, cela représente environ 15 000 euros bloqués. Le problème se retrouve sur les 4 plateformes sur lesquelles j’ai investi. ». Si le retard n’est pas synonyme de l’échec d’un projet (et donc d’une perte pour les investisseurs), le taux de défaut pourrait néanmoins exploser d’ici à 2025.
À l’autre bout de la chaîne, ces décalages ont des conséquences pour les particuliers qui ont investi en crowdfunding immobilier. D’ordinaire, le délai entre la souscription et le remboursement excède rarement 18 à 24 mois. Le temps que le projet se termine et que le promoteur récupère le fruit des ventes auprès des acquéreurs, après les derniers appels de fonds. Avec la crise, les plateformes sont confrontées à une augmentation inédite des demandes de prorogation des remboursements. Faute de pouvoir finir leurs projets dans les temps, les promoteurs financés n’ont pas la trésorerie nécessaire pour restituer leurs fonds aux investisseurs en temps voulu.
Depuis quelques mois, les retards de remboursement s’accumulent. « Je participe actuellement à une dizaine de projets, et 7 d’entre eux sont en retard, explique Guillaume, investisseur en crowdfunding depuis 5 ans. Pour le moment, cela représente environ 15 000 euros bloqués. Le problème se retrouve sur les 4 plateformes sur lesquelles j’ai investi. ». Si le retard n’est pas synonyme de l’échec d’un projet (et donc d’une perte pour les investisseurs), le taux de défaut pourrait néanmoins exploser d’ici à 2025.
Commentaires (1)
Une crise immobilière tous les 10 ans, le crowdfunding avait le temps de se préparer, et de préparer ses investisseurs. Soulignons aussi qu'avec du 8 à 12%, il faut s'attendre à des pertes à un moment, comme le dit celui qui témoigne, c'est le lot des investisseurs qui cherchent du rendement. Le problème est quand on donne trop facilement accès au grand public, qui a difficilement ces notions et risquent peut -être trop, en jouant la sur-confiance.