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Dans un contexte géopolitique fragmenté, économique incertain et structurellement volatil, HSBC Asset Management redéfinit les grandes lignes de l'allocation d'actifs pour le second semestre 2025. Objectif : préparer les portefeuilles à une ère sans repère, marquée par des “nouvelles normes” durables. Article extrait de notre briefing investisseur quotidien. Abonnez-vous !.
Oubliez les cycles traditionnels et l’exceptionnalisme américain : selon HSBC AM, le monde entre dans une ère « G-zéro », sans leadership économique clair. Loin de l’époque où les États-Unis ou le G10 imposaient le tempo, la planète économique devient multipolaire, fracturée, dominée par des chocs d’offre, des politiques divergentes et une inflation plus volatile.Dans ce nouveau régime, la croissance mondiale converge à la baisse. Les économies occidentales ralentissent, et la dynamique américaine moteur historique des marchés montre des signes d’essoufflement. En parallèle, les opportunités migrent vers l’Asie et les marchés émergents, portés par des fondamentaux plus solides et une plus grande liberté monétaire.HSBC souligne aussi la montée en puissance du local : dans un monde où la coordination internationale s’effrite, les dynamiques régionales deviennent centrales. L’Europe, l’Inde ou certains marchés dits « frontières » peuvent générer des performances différenciées, en déconnexion croissante avec Wall Street.
La conséquence directe de ce nouveau régime ? Une volatilité structurelle des marchés. Elle n’est plus une anomalie conjoncturelle, mais une caractéristique durable. Les tensions commerciales, les décisions politiques imprévisibles et l’instabilité géopolitique accroissent l’incertitude et compressent les rendements ajustés du risque.Face à ce paradigme, HSBC AM préconise une approche plus agile : ajuster régulièrement ses expositions, adopter des allocations tactiques différenciées, et surtout, diversifier au-delà des sentiers battus. Les marchés obligataires retrouvent un attrait : en particulier la duration européenne, les crédits de qualité ou certains segments du non-coté. Les devises émergentes, auparavant pénalisées par la force du dollar, bénéficient aujourd’hui d’un affaiblissement de ce dernier.La fin de l’exception américaine remet également en question le statut de valeur refuge des actifs US. Pour se protéger, HSBC recommande d’explorer des solutions alternatives : hedge funds global macro, or physique, ou encore stratégies de couverture contre le risque de change.Le non coté est également à l’honneur : infrastructures, dette privée, private equity technologique ou en santé offrent des sources de rendement moins corrélées aux cycles de marché. L’objectif n’est plus seulement de battre le marché, mais d’assurer la résilience des portefeuilles dans la durée.