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Comprendre les termes du Brexit



Le processus de sortie de l'UE par le Royaume-Uni n'avance pas. Les dirigeants européens ont décidé jeudi 22 mars d'accorder au pays deux options pour un report du Brexit. Pour mieux comprendre le processus du Brexit, nous vous proposons des éclaircissements sur les mots employés outre-manche pour l'évoquer.


Temps de lecture : 2 minute(s) - | Mis à jour le 06-06-2019 08:24:00 | Publié le 22-03-2019 13:55  Photo : © pixabay  
Comprendre les termes du Brexit

Le contexte

Ce jeudi 22 mars, les principaux dirigeants européens ont décidé d'accorder au Royaume-Uni deux options pour un report du processus de sortie du pays de l'UE qui aurait dû avoir lieu le 29 mars 2019. La nouvelle date est le 12 avril 2019

La Première ministre Theresa May, interrogée pendant plus d'une heure par les 27 dirigeants des pays membres a accepté deux scénarios. Le premier, si les députés britanniques approuvent la semaine prochaine l'accord de divorce conclu en novembre 2018, la date du Brexit sera reportée jusqu'au 22 mai. En cas de nouveau rejet, les britanniques auront jusqu'au 12 avril pour décider d'organiser des élections européennes. Ce qui lui permettrait alors de demander un nouveau report dont la durée n'a pas été fixée.

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Le « No Deal »

Afin d'illustrer le Brexit et les enjeux s'y rapportant, de nouvelles expressions sont fréquemment utilisées au Royaume-Uni.

Tout d'abord, le « No deal » : Ce terme revient quand on parle de la possibilité d'un Brexit sans accord entre l'UE et le Royaume-Uni. Si les conséquences restent difficiles à anticiper, le gouvernement britannique a annoncé en décembre le déblocage de deux milliards de livres (2,2 milliards d'euros) pour préparer ce scénario qui serait le pire pour une partie de l'opinion publique.

Les conséquences d'un « no deal » seraient nombreuses : la première concerne l'itinérance qui est la faculté d'utiliser le réseau d'un opérateur de téléphonie mobile à l'étranger. Le service, actuellement gratuit pour les consommateurs au sein de l'UE, engendrerait des frais en cas de "no deal" pour les voyageurs franchissant la Manche ou la frontière irlandaise. Une autre conséquence viserait les aéroports où cela pourrait créer un véritable chaos, au Royaume-Uni mais aussi à l'étranger. Les compagnies aériennes britanniques et européennes perdront le droit automatique d'opérer des vols entre l'UE et le Royaume-Uni, et devront réclamer des autorisations préalables.

Les milliers d'entreprises qui importent ou exportent au Royaume-Uni devraient se voir obligées de remplir des nouvelles déclarations de douane et même de devoir payer de nouvelles taxes. Londres a annoncé son intention de travailler avec l'industrie pour "minimiser les délais et les fardeaux supplémentaires". Enfin, le gouvernement a prévenu sa population qu'elle pourrait perdre l'accès à certains services de streaming, comme Netflix ou Spotify, une fois le pays sorti du "marché unique numérique".

La question qui vient immédiatement lorsque l'on parle du Brexit : est-ce une chance pour investir ?



Le « Backstop »


Ce terme correspond à une des dispositions de l'accord conclu entre Theresa May et l'UE (et qui ne plaît pas au parti ultra-conservateur nord-irlandais DUP, dont le soutien est indispensable à la Première ministre pour obtenir la majorité absolue au Parlement). Cette disposition du texte est destinée à empêcher le retour d'une frontière physique entre l'Irlande et la province britannique d'Irlande du Nord afin de préserver l'accord de paix sur l'île. Il prévoit la création d'un "territoire douanier unique" englobant l'UE et le Royaume-Uni, avec un alignement plus poussé pour l'Irlande du Nord.


Les « Brexiters »

Ce terme évoque ceux qui estiment que l'accord conclu par T.May et l'UE risquerait de garder leur pays rattaché à l'UE pour toujours et entraverait sa volonté de retrouver sa liberté commerciale.

L'utilisation de ce terme pour qualifier les "pro-Brexit" n'est pas nouvelle, puisqu'il a émergé en 2016 à l'occasion du référendum. Theresa May, qui a pris les rênes du gouvernement durant l'été 2016, était considérée comme une figure majeure de ce mouvement.

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