Vers un rééquilibrage des forces de négociation ?
Comme il est loin le temps où les candidats priaient pour être sélectionnés parmi une myriade de postulants ! Il faut dire que depuis quelques années, les entreprises ne sont plus vraiment en position de force pour choisir leurs salariés.
Malgré l'installation de cette tendance, le marché de l'emploi est en train de se resserrer, selon une étude de rémunération du cabinet Robert Walters. Après une période d'euphorie, le nombre d'offres d'emploi destinées aux cadres a baissé de 21% en moyenne en 2023 par rapport à 2022. Cette dynamique s'accompagne d'un changement d'attitude chez les candidats, qui deviennent de plus en plus mobiles.
D'après l'étude, 76% d'entre eux sont persuadés qu'il existe de bonnes opportunités dans leur secteur et 55% souhaiteraient changer d’emploi dans les 12 prochains mois. Souhaitant maximiser leurs possibilités, ils postulent à un grand nombre d’offres. Cet état d'esprit serait alimenté par des augmentations de salaire reçues l’année précédente, si l'on en croit Robert Walters. Mais ce comportement ne va pas sans risque : certains recruteurs voient cet opportunisme d'un mauvais œil.
Aussi, dans ce contexte mouvant, les entreprises adoptent elle aussi une nouvelle posture. Elles ne semblent plus prêtes à toutes les concessions pour recruter. Les employeurs tendent à poser leurs limites et attendent des candidats un réel projet professionnel, qui englobe les ambitions et les compétences à développer.
Malgré l'installation de cette tendance, le marché de l'emploi est en train de se resserrer, selon une étude de rémunération du cabinet Robert Walters. Après une période d'euphorie, le nombre d'offres d'emploi destinées aux cadres a baissé de 21% en moyenne en 2023 par rapport à 2022. Cette dynamique s'accompagne d'un changement d'attitude chez les candidats, qui deviennent de plus en plus mobiles.
D'après l'étude, 76% d'entre eux sont persuadés qu'il existe de bonnes opportunités dans leur secteur et 55% souhaiteraient changer d’emploi dans les 12 prochains mois. Souhaitant maximiser leurs possibilités, ils postulent à un grand nombre d’offres. Cet état d'esprit serait alimenté par des augmentations de salaire reçues l’année précédente, si l'on en croit Robert Walters. Mais ce comportement ne va pas sans risque : certains recruteurs voient cet opportunisme d'un mauvais œil.
Aussi, dans ce contexte mouvant, les entreprises adoptent elle aussi une nouvelle posture. Elles ne semblent plus prêtes à toutes les concessions pour recruter. Les employeurs tendent à poser leurs limites et attendent des candidats un réel projet professionnel, qui englobe les ambitions et les compétences à développer.
Commentaires (4)
Ah ça, il n'y a pas à dire, les cadres sont gâtés ! Déjà qu'ils ont des salaires bien au-dessus de la moyenne, maintenant ils dictent carrément le marché de l'emploi. Et au final, qui c'est qui trinque ? Nous les travailleurs moyens. J'espère qu'un jour, les attentes des salariés 'normaux' seront prises en compte de la même manière.
On parle toujours de salaire comme motivation première mais faudrait peut-être se dire que les cadres aspirent aussi à autre chose, non ? Un peu de reconnaissance de leur travail et de leurs efforts serait pas mal aussi. Sans parler du fait que la mobilité ne se résume pas au salaire, hein. Y'a aussi le cadre de vie, la qualité de vie au travail et pleins d'autres aspects bien plus importants. Les recruteurs devraient peut-être commencer à y penser.