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Mobilité accrue des cadres : quand les salaires dictent le marché de l'emploi



Le marché de l'emploi des cadres pourrait se resserrer en 2024, marqué par des changements dans les attentes des salariés et des recruteurs.


Temps de lecture : 1 minute(s) - | Publié le 17-01-2024 14:00 
Mobilité accrue des cadres : quand les salaires dictent le marché de l'emploi

Vers un rééquilibrage des forces de négociation ?

Comme il est loin le temps où les candidats priaient pour être sélectionnés parmi une myriade de postulants ! Il faut dire que depuis quelques années, les entreprises ne sont plus vraiment en position de force pour choisir leurs salariés.

Malgré l'installation de cette tendance, le marché de l'emploi est en train de se resserrer, selon une étude de rémunération du cabinet Robert Walters. Après une période d'euphorie, le nombre d'offres d'emploi destinées aux cadres a baissé de 21% en moyenne en 2023 par rapport à 2022. Cette dynamique s'accompagne d'un changement d'attitude chez les candidats, qui deviennent de plus en plus mobiles.

D'après l'étude, 76% d'entre eux sont persuadés qu'il existe de bonnes opportunités dans leur secteur et 55% souhaiteraient changer d’emploi dans les 12 prochains mois. Souhaitant maximiser leurs possibilités, ils postulent à un grand nombre d’offres. Cet état d'esprit serait alimenté par des augmentations de salaire reçues l’année précédente, si l'on en croit Robert Walters. Mais ce comportement ne va pas sans risque : certains recruteurs voient cet opportunisme d'un mauvais œil.

Aussi, dans ce contexte mouvant, les entreprises adoptent elle aussi une nouvelle posture. Elles ne semblent plus prêtes à toutes les concessions pour recruter. Les employeurs tendent à poser leurs limites et attendent des candidats un réel projet professionnel, qui englobe les ambitions et les compétences à développer.
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Des aspirations qui changent, mais le salaire reste la première motivation

L'étude constate que l’intelligence artificielle (IA) est de plus en plus omniprésente dans le processus de recrutement. Elle est même perçue positivement par 79% des cadres qui y voient l’opportunité d’améliorer leur productivité. De surcroît, elle pourrait aider les entreprises à anticiper les départs de collaborateurs, un fait particulièrement notable quand on apprend que 32 % de ces derniers préféreraient démissionner plutôt que d’exprimer leur désaccord.

Un phénomène qui accompagne d'autres mutations, plus personnelles, dans le rapport au travail des cadres. Si les valeurs de l'entreprise intéressent 90% d'entre eux lorsqu'ils souhaitent changer d'emploi et que leur priorité reste d'obtenir un meilleur salaire (94%), ils souhaitent aussi massivement favoriser leur équilibre vie professionnelle/personnelle (84%) ou évoluer dans un autre contexte managérial (46%). L'évolution de leur carrière (25%) et la flexibilité (23%) sont des arguments moins mis en avant.

En regard de la crise sanitaire passée et de son impact sur le monde du travail, ces informations mettent en évidence une réalité complexe. D'une part, les entreprises doivent naviguer dans un marché de l'emploi resserré et en constante évolution. D'autre part, elles doivent s'adapter aux aspirations changeantes des salariés, en quête d'épanouissement personnel et professionnel.

Quelles augmentations de salaire pour 2024 ?
Selon l'étude, les salaires des métiers de la finance, du numérique et du digital devraient augmenter de 7% en 2024, avec en tête les gestionnaires de trésorerie, les techniciens cloud et cyber ainsi que les spécialistes en data. Les métiers liés aux ressources humaines pourraient progresser de 5%, tandis que ceux de l'ingénierie et des achats pourraient atteindre +4%.







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Commentaires (4)

Quelle surprise ! Le salaire reste la première motivation pour les cadres. Ah l'argent, toujours le nerf de la guerre. Eh bien, j'ai hâte de voir ce rééquilibrage des forces de négociation. Est-ce que cela signifie que les travailleurs vont avoir plus de pouvoir ? J'espère bien. De toute façon, avec la mobilité qui augmente, ça peut bouger assez vite. Vivement 2024 pour voir tout ça de mes propres yeux !
Ça me surprend pas du tout, le salaire a toujours été le nerf de la guerre, même si on nous parle sans cesse de la quête de sens au travail. Mais avec la crise actuelle, c'est clair que tout le monde sera plus attentif à la sécurité de l'emploi. L'équilibre des forces, on verra ça plus tard!

Ah ça, il n'y a pas à dire, les cadres sont gâtés ! Déjà qu'ils ont des salaires bien au-dessus de la moyenne, maintenant ils dictent carrément le marché de l'emploi. Et au final, qui c'est qui trinque ? Nous les travailleurs moyens. J'espère qu'un jour, les attentes des salariés 'normaux' seront prises en compte de la même manière.

On parle toujours de salaire comme motivation première mais faudrait peut-être se dire que les cadres aspirent aussi à autre chose, non ? Un peu de reconnaissance de leur travail et de leurs efforts serait pas mal aussi. Sans parler du fait que la mobilité ne se résume pas au salaire, hein. Y'a aussi le cadre de vie, la qualité de vie au travail et pleins d'autres aspects bien plus importants. Les recruteurs devraient peut-être commencer à y penser.