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L’étude européenne de XTB 2025 met en lumière une progression constante mais encore inégale de la part des femmes dans l’investissement boursier. Moins représentées que les hommes, elles n’en sont pas moins actives, méthodiques et ouvertes à l’apprentissage. Un enjeu majeur pour démocratiser la finance.
La finance reste une affaire d’hommes, mais les lignes bougent. D’après les données 2025 du courtier XTB, les femmes représentent aujourd’hui 16,8 % des investisseurs actifs en Europe, contre 12,5 % en 2022. Une progression de plus de 4 points en trois ans qui traduit une montée en puissance réelle. Dans certains pays, les écarts s’amenuisent : au Portugal et en Pologne, les femmes représentent désormais plus de 20 % des utilisateurs.En France, en revanche, la dynamique est plus timide : seulement 9 % des utilisateurs de XTB sont des femmes, un chiffre en légère hausse mais encore loin des moyennes européennes. Ce retard s’explique en partie par une culture financière historiquement dominée par les hommes, mais aussi par une pédagogie encore insuffisamment adaptée aux profils féminins, selon les analystes.Malgré ce différentiel, les femmes qui franchissent le pas investissent sérieusement, de façon structurée et avec une approche souvent plus prudente que leurs homologues masculins.
Que recherchent les investisseuses ? D’après XTB, les femmes se tournent principalement vers des produits simples, lisibles et diversifiables. Le fonds vedette iShares MSCI World ETF est leur premier choix, suivi par le Nasdaq 100 ETF, et des actions emblématiques comme Nvidia ou Apple. En France, les femmes montrent également un intérêt fort pour les ETF sectoriels, notamment technologiques, et pour l’or, perçu comme valeur refuge.Contrairement aux hommes, elles s’aventurent peu sur les produits à effet de levier (turbos, warrants, options), privilégiant la compréhension et la résilience à long terme. Les investisseuses se distinguent aussi par une plus grande discipline face à la volatilité : elles modifient moins fréquemment leur portefeuille, s’alarment moins face aux mouvements de marché, et conservent une vision moyen-long terme plus stable.Autre constat intéressant : les femmes sont plus enclines à se former. Elles déclarent dans l’étude que l’absence d’éducation financière précoce est leur principal frein à l’investissement. Pour autant, leur appétence est réelle, et les courtiers comme XTB mettent en place des webinaires, contenus vidéo et outils d’apprentissage spécifiquement pensés pour elles.
Cette étude met en lumière un enjeu fondamental : la féminisation de la finance passe par une démocratisation des codes. Moins enclines à « jouer en bourse », les femmes perçoivent l’investissement comme un levier de sécurité, d’indépendance et d’anticipation, notamment pour la retraite ou la transmission.Chez XTB, cette évolution est prise au sérieux : la plateforme a engagé un travail de fond pour adapter son interface et ses contenus, avec des initiatives ciblées pour encourager les profils féminins à investir. Car l’enjeu est sociétal autant que financier : réduire les écarts de patrimoine entre les sexes passe aussi par un accès équitable à l’investissement.En attendant, le profil type de la cliente XTB est jeune, curieuse, active, souvent déjà investisseuse dans d’autres produits d’épargne, et cherche à reprendre le contrôle sur ses finances. Un portrait qui en dit long sur le potentiel encore largement sous-exploité des femmes dans l’univers boursier.
