Un début d'année sous pression pour les marchés émergents
En ce début d'année, les écarts de taux (spreads) des obligations souveraines des marchés émergents semblent piétiner, avec des performances inférieures aux autres marchés du crédit. Selon Guillaume Tresca, stratégiste senior chez Generali Asset Management, les spreads des pays émergents sont revenus à leurs niveaux de début décembre. Cette situation est notamment due à l'intégration d'une hausse substantielle à la fin de l'année dernière.
Mais le nombre important des émissions contribue également à ce phénomène. Le stratégiste souligne en effet que le début de cette année représente le deuxième volume d'émissions le plus important de la décennie. "Il faut s'attendre à ce que les émissions brutes augmentent en 2024 pour atteindre environ 150 milliards de dollars US, contre environ 130 milliards de dollars US (70 milliards de dollars d'émissions nettes). Il s'agirait d'une augmentation de 20 milliards de dollars de l'émission nette, avec un record pour les pays IG."
Mais le nombre important des émissions contribue également à ce phénomène. Le stratégiste souligne en effet que le début de cette année représente le deuxième volume d'émissions le plus important de la décennie. "Il faut s'attendre à ce que les émissions brutes augmentent en 2024 pour atteindre environ 150 milliards de dollars US, contre environ 130 milliards de dollars US (70 milliards de dollars d'émissions nettes). Il s'agirait d'une augmentation de 20 milliards de dollars de l'émission nette, avec un record pour les pays IG."
Commentaires (2)
Tout ça, c'est bien joli, mais qu'est-ce que ça veut dire au final pour le petit épargnant que je suis ? C'est pas pour dire mais j'ai plus l'impression que je vais devoir me taper un cours d'économie pour comprendre les performances de taux d'écart que je pourrai me faire une bière au calme ! Les marchés émergents, ils émergent où exactement ? Pas sûr que ça va m'aider à choisir où placer mon argent. Ils pourraient pas faire simple pour une fois ?
Eh ben, on commence l'année avec des prévisions d'émissions massives et qu'est-ce qu'on a ? Des performances de taux d'écart inférieures aux autres crédits. Ça donne à réfléchir, ça. En quoi est-ce que les conditions de marché justifient ça, sérieux ?