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Le marché parisien marque une pause ce mercredi à la mi-journée, avec un CAC 40 en repli de 0,58 %, à 7652,13 points. Après un début de mois plutôt stable, les investisseurs semblent s'accorder une respiration, alors que les publications de résultats et la situation économique internationale continuent d'alimenter la prudence. Plusieurs secteurs, notamment la santé et la chimie, tirent l'indice vers le bas, tandis que quelques valeurs défensives et industrielles tentent de limiter la casse.
La tendance du jour reste marquée par la faiblesse de certains poids lourds du CAC 40, à commencer par le secteur de la santé. Sanofi accuse la plus forte baisse de l’indice, abandonnant 3,53 % à 92,42 euros, dans un contexte où le secteur pharmaceutique affiche une évolution globale de -3,53 %. Eurofins Scientific suit la même trajectoire, reculant de 2,59 % à 55,72 euros, tandis que Veolia Environnement perd 2,37 %. LVMH (-0,43 %), L’Oréal (-1,35 %), et EssilorLuxottica (-2,43 %) confirment le repli des valeurs du luxe et de la consommation, qui pèsent sur la dynamique de l’indice. Les secteurs des utilities (-0,62 %), de l’énergie (-0,90 %) et de la chimie (-1,04 %) accentuent également la morosité ambiante. Sur le plan sectoriel, la santé (-2,97 %), les produits chimiques (-1,04 %) et l’immobilier (-0,85 %) enregistrent des baisses notables. La prudence des investisseurs est renforcée par un contexte international incertain et des résultats d’entreprises mitigés. Les banques, en revanche, affichent une légère progression (+0,15 %), preuve que la rotation sectorielle reste mesurée à ce stade.
Malgré ce contexte globalement baissier, certaines valeurs parviennent à progresser. Legrand se distingue en tête du CAC 40, avec une progression de 3,02 % à 101,10 euros, profitant d’un regain d’intérêt pour les valeurs industrielles et technologiques. ArcelorMittal gagne 0,53 % et Saint-Gobain limite la baisse du secteur des matériaux. STMicroelectronics (+0,80 %) et Carrefour (+0,84 %) figurent également parmi les rares hausses de la mi-journée, tout comme BNP Paribas (+0,28 %) et Credit Agricole (+0,24 %). Du côté des secteurs, la technologie (+0,19 %), les biens de consommation courante (+0,84 %) et les ressources de base (+0,53 %) affichent des évolutions positives, en contraste avec la tendance générale. Cette résilience de certains compartiments témoigne d’une sélectivité accrue des investisseurs, dans un marché qui reste attentif aux signaux macroéconomiques et aux perspectives de croissance des entreprises françaises.
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Le repli de la mi-journée intervient alors que les marchés européens continuent de digérer une série de résultats trimestriels en demi-teinte et une croissance économique française atone – le PIB ayant progressé de seulement 0,1 % au premier trimestre après une légère contraction fin 2024. À l’international, la prudence prévaut, les opérateurs restant sensibles à la volatilité des marchés américains et à la publication de données macroéconomiques attendues dans la semaine. Dans ce climat, la Bourse de Paris s’inscrit dans le sillage d’un mouvement global d’ajustement, où la rotation sectorielle et la recherche de valeurs défensives dominent. Les investisseurs attendent désormais les prochaines annonces de la Banque centrale européenne, ainsi que les chiffres de l’inflation et de l’emploi, pour ajuster leurs positions. D’ici la clôture, le CAC 40 pourrait encore évoluer au gré des arbitrages et de la nervosité ambiante, en fonction des flux internationaux et de la résistance de ses poids lourds.
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