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Palatine Asset Management mise sur une IA développée avec la fintech Finaipro pour piloter son fonds Palatine Amérique. Objectif : débusquer les meilleures opportunités sur les marchés actions US grâce à un "superanalyste" mathématisé. Résultat : une surperformance nette par rapport à l’indice ESG de référence en 2025.
Alors que l’intelligence artificielle envahit le quotidien des entreprises, rares sont les sociétés de gestion à l’avoir intégrée en profondeur dans leur processus d’investissement. C’est pourtant le pari qu’a fait Palatine Asset Management, en s’alliant dès 2021 à la fintech Finaipro pour concevoir une architecture d’aide à la décision sur mesure pour son fonds phare, Palatine Amérique.Le fonctionnement est aussi innovant que rigoureux : pour chaque action de l’univers d’investissement (des grandes capitalisations américaines ESG), cinq à six modèles de machine learning sont testés. Chacun évalue, à sa manière, les perspectives de performance du titre. Ces prévisions sont ensuite agrégées par un métamodèle baptisé superlearner, qui sélectionne la combinaison la plus performante. Ce processus, répété titre par titre, permet de construire un portefeuille sans biais sectoriel, ajusté en temps réel aux données du marché.Cette IA n’est pas une boîte noire : chaque modèle est documenté, interprétable, et validé par les gérants. Le but n’est pas de déléguer, mais d’augmenter les capacités d’analyse de l’humain.
Depuis le début de l’année 2025, cette stratégie algorithmique produit des résultats tangibles. Le fonds Palatine Amérique progresse de 2,15 %, quand l’indice de référence S&P 500 ESG TR recule de 6,89 %. Sur un an, l’écart de performance est également net : +2,37 % de performance relative, avec une volatilité légèrement inférieure à celle des fonds comparables.L’IA apporte une capacité précieuse à détecter les phases de stress de marché, via plus de 100 indicateurs macro et micro (spreads de crédit, volatilité implicite, liquidité, tendances sectorielles...). Cela permet d’anticiper les retournements et d’ajuster l’exposition du portefeuille avec réactivité.La construction du portefeuille reste humaine : les gérants valident chaque signal, arbitrent selon les contraintes ESG (le fonds est classé Article 8 SFDR), et assurent une cohérence globale. Mais l’IA fournit une lecture instantanée et synthétique d’un univers complexe, ce qui leur fait gagner un temps précieux.
Cette approche mixte illustre une nouvelle génération de gestion active, plus agile et plus transparente, où l’IA n’est pas une fin en soi, mais un levier pour améliorer les décisions. Contrairement à un ETF, ce fonds reste valorisé quotidiennement, liquide à tout moment, sans frais de sortie, et accompagné d’un reporting détaillé.L’équipe de gestion ne cache pas son ambition : démontrer que la gestion active assistée par IA peut rivaliser avec les indices, tout en conservant une dimension humaine, ESG et qualitative. Le partenariat avec Finaipro, start-up issue de la recherche académique française, donne à Palatine AM un outil propriétaire, évolutif, et non standardisé.Dans un univers actions américaines très concurrentiel, cette approche innovante semble faire la différence. Et elle pourrait bien préfigurer la gestion active de demain : humaine dans ses choix, mais technologique dans ses outils.