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Les Français veulent faire travailler leur argent, mais les circuits classiques ne suffisent plus. Dans votre newsletter du jour, on décrypte cinq dynamiques clés : flux vers l’Europe, mutation des obligations, stratégie locative, montée en puissance du viager et réveil de l’épargne endormie.

🧭 Perspectives 2025 : cap sur l’Europe

Ce que montre le marché
Le climat économique américain montre des signes de normalisation tandis que les prévisions de croissance bénéficiaire demeurent optimistes. Parallèlement, le maintien de taux élevés commence à freiner les acteurs les plus endettés, entreprises comme États.

Pourquoi ça compte
Dans ce contexte, l’Europe bénéficie d’une décote historique par rapport aux marchés américains. Les secteurs stratégiques comme la défense, l’énergie ou la santé attirent de nouveaux flux et offrent un potentiel de performance.

Ce que cela dit de l’Europe investissable
Des opportunités surgissent dans un environnement plus favorable à l’autonomie économique. La valorisation attractive de nombreux titres et le soutien des politiques industrielles européennes pourraient être autant de leviers pour les investisseurs.

Source : Tikehau Capital, juin 2025

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💥 Obligations : le prix d’un AAA

La dégradation de la note AAA des États-Unis par Moody’s remet en lumière les déséquilibres budgétaires américains. Les marchés obligataires mondiaux réagissent diversement selon les zones économiques.

Ce que montre le downgrade
Avec une dette à 121 % du PIB et un déficit de 7 %, la signature américaine reste solide mais plus vulnérable. Les taux courts sont contenus par la perspective de baisses, tandis que les taux longs reflètent une prime de risque accrue.

Pourquoi ça compte
En Europe, la BCE a entamé son assouplissement, maintenant les taux longs allemands sous les 3 %. Cette divergence monétaire favorise les stratégies obligataires différenciées, selon les devises et les courbes de taux.

Ce que cela dit des marchés de taux
Le crédit reste résilient. Les entreprises américaines émettent en euros, les banques européennes en dollars. Dans les émergents, le portage demeure attractif autour de 9 %, notamment en Amérique latine.

Source : Thomas Giquel, Head of Fixed Income, Indosuez Wealth Management

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🏙️ Immobilier locatif : où investir en 2025 ?

Guy Hoquet et Bien’ici publient un palmarès des meilleures villes pour investir dans des petites surfaces locatives. Rentabilité, tension locative et prix sont les trois critères croisés.

Ce que montre l’étude
Les villes les plus dynamiques conjuguent rendement locatif intéressant et demande locative élevée. Nice, Perpignan et Montpellier se distinguent selon la typologie de bien (studio, deux-pièces).

Pourquoi ça compte
Trois profils se dessinent : les métropoles tendues (Paris, Lyon), sécurisées mais peu rentables ; les villes à fort rendement (Saint-Étienne, Limoges), plus risquées ; et les villes équilibrées comme Nîmes ou Besançon.

Ce que cela dit des villes gagnantes
Les investisseurs privilégient les petites surfaces dans les villes moyennes bien connectées. Le besoin de mobilité et la pression locative locale font grimper les loyers, avec un potentiel de valorisation à long terme.

Source : Étude conjointe Bien’ici et Guy Hoquet, juin 2025

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🧓 Viager et nue-propriété : le boom discret

Dans un marché immobilier en tension, le viager fait figure d’exception avec une forte croissance. Ce mécanisme attire autant vendeurs seniors que nouveaux investisseurs patrimoniaux.

Ce que montre le baromètre
En 2024, plus de 6 000 ventes en viager ont été enregistrées, pour un total redistribué dépassant 1,1 milliard d’euros. Le viager occupé reste majoritaire (66 %), mais la nue-propriété progresse rapidement.

Pourquoi ça compte
Ces solutions permettent aux retraités de monétiser leur bien tout en restant chez eux. Le profil type est une femme seule de 74 ans. Le viager répond à un double enjeu de financement et d’indépendance.

Ce que cela dit du vieillissement
La Nouvelle-Aquitaine, l’Occitanie et l’Île-de-France concentrent le marché. Les biens vendus sont de plus en plus chers (12 % au-dessus de 500 000 €), preuve de l’intérêt croissant de patrimoines diversifiés.

Source : Baromètre 2025 du viager et de la nue-propriété René Costes

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💸 Argent qui dort : les Français veulent réveiller leur épargne

Saxo Bank et OpinionWay ont sondé les Français sur leur rapport à l’épargne. Résultat : 42 % des Français déclarent avoir de l’argent qui « dort », principalement sur des livrets réglementés ou des comptes courants. Une tendance révélatrice d’un besoin urgent de dynamisation de l’épargne.

Ce que montre l’étude
Les taux du Livret A sont jugés insignifiants par 81 % des détenteurs. 73 % aimeraient mieux placer leur argent, mais ne connaissent pas les alternatives. 63 % seraient intéressés par un investissement mensuel à intérêts composés, preuve d’une appétence pour une solution simple… mais encore floue pour beaucoup.

Pourquoi ça compte
La prudence reste reine : 62 % privilégient la sécurité, 47 % la simplicité. La notoriété des ETF reste limitée : seuls 36 % en ont entendu parler, dont seulement 12 % savent précisément ce que c’est.

Ce que cela dit de la France épargnante
Les jeunes générations (18–34 ans) sont plus ouvertes à de nouveaux véhicules, mais encore peu formées. Une majorité de Français ne s'estime pas satisfaite du rendement de son épargne (45 %) et manque d’outils pédagogiques ou de conseil indépendant pour franchir le pas vers l’investissement.

Source : Sondage OpinionWay pour Saxo Bank, juin 2025

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