Tous les quatre ans, c'est la même chose :
les marques se bousculent pour être partenaires de l'Euro (et tous les quatre ans, c'est le même bal pour sponsoriser la Coupe du Monde). Celles qui n'ont pas la chance de sponsoriser cet événement sportif se consolent en diffusant des publicités à la télévision lors de la mi-temps des matches. Au-dessus de ces marques, ce sont les États eux-mêmes qui se battent pour avoir le privilège d'organiser la compétition. Et on peut le comprendre : selon une étude réalisée par le Centre de droit et d'économie du sport de Limoges et le cabinet Keneo dévoilée en 2017, l'impact économique de l'Euro 2016 organisé en France s'est élevé à
un total de 1,218 milliard d'euros. À titre de comparaison, la Coupe du monde de rugby organisée en France en 2007 n'avait généré « que » 540 millions d'euros de retombées économiques.
Ce qui permet de booster l'économie d'un pays pendant l'Euro, c'est dans un premier temps l'afflux de visiteurs.
Si la France s'impose déjà comme une destination touristique reconnue, la compétition sportive a permis d'attirer plus d'un demi-million de nouveaux voyageurs. Par ailleurs, ces voyageurs dépensent beaucoup : que ce soit pour le transport, pour se nourrir, pour assister aux matches ou encore pour ramener des souvenirs de cette grande fête sportive. Tout ce dynamisme permet la création d'emplois temporaires et booste l'activité de tous les commerçants. Mais, qu'on se le dise, l'Euro 2020 promet d'être différent.
Commentaires