Dans le cadre de la transition écologique, les énergies renouvelables sont consommatrices du métal rouge en grande quantité. En effet, la quantité de cuivre utilisée par les éoliennes dépasse de 3 fois celle des centrales thermiques usuelles.
Par ailleurs, le secteur des transports est lui aussi gourmand en cuivre. Avec l'essor de l'électrique tout azimut, il faut 3 fois plus de ce métal pour un véhicule à batterie que dans une voiture traditionnelle roulant à l'essence. Enfin, le cuivre sera très bientôt à la fête avec l'arrivée en fanfare de la 5G qui en aura besoin massivement. La demande ne devrait donc que progresser en 2021.
Les principaux pays exportateurs que sont le Pérou et le Chili ont contribué à la hausse du prix du métal rouge suite à des problématiques d'approvisionnement. De plus, l'arrivée de la 5G dans de nombreux pays (comme abordé en supra) -dont l'empire du milieu- va favoriser une demande énorme en métal rouge. A l'été dernier, les importations de cuivre en Chine ont donc logiquement affiché un record de 762 210 tonnes ; à l'automne, le pays avait déjà importé plus de cuivre qu'il ne l'avait fait lors de l'exercice précédent. En outre, certains hôpitaux réduisent de 40% leurs taux d'infections nosocomiales grâce à l'
utilisation de surfaces en cuivre !
Certains observateurs restent malgré tout prudents, et préfèrent attendre de voir si le l'offre et la demande resteront en adéquation sur 2021.
Le cuivre est aujourd'hui considéré aujourd'hui comme une ressource stratégique et donc un axe prioritaire par nombre de gouvernements. Ainsi, la firme Earth-i a récemment mis au point une offre à destination du secteur financier. Cette dernière, à l'aide de satellites, s'appuyant sur des technologies comme l'intelligence artificielle, peut surveiller 90% des fonderies de cuivre mondiales afin d'analyser le rythme de production en temps réel !
Bienvenue dans le meilleur des mondes.
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