Entre 15 et 30% de décote selon le quartier
Le phénomène de cette forte baisse de loyers tient à plusieurs facteurs. Avec une activité commerciale au plus bas, la demande chute et les bailleurs doivent baisser leur loyer pour trouver un locataire. En parallèle, certains commerçants ont déjà malheureusement tiré le rideau et quitté leurs locaux, ce qui fait augmenter l'offre disponible. Enfin, l'impact de la crise sanitaire est tel que les commerçants et restaurateurs en place n'ont pas d'autres choix que de renégocier leur loyer à la baisse. Un certain nombre de propriétaires qui s'y refusaient à la sortie du premier confinement doivent se rendre à l'évidence : soit ils baissent le loyer, soit leurs occupants vont faire faillite, ce qui les privera de toutes manières de loyers durant toute la procédure de liquidation.
La baisse de loyer concerne a priori surtout les artères très commerçantes, telles que la rue de Rivoli, désertée par les touristes et les clientèles d'affaires. Selon Cushman & Wakefield, la baisse y serait de l'ordre de 15 à 20 %. À terme, il n'est pas exclu que d'autres artères « premium », qui dépendent de la clientèle internationale, voient leurs loyers baisser de 30 %. Cela pourrait être le cas des Champs-Élysées, de Saint-Germain-des-Prés, du Faubourg Saint-Honoré ou encore du quartier de l'Opéra.
Les loyers sont, en effet, corrélés au chiffre d'affaires des commerçants. Or, une partie d'entre eux avait déjà souffert des manifestations hebdomadaires des gilets jaunes en 2018, puis de la grande grève de fin 2019, notamment ceux implantés sur les artères premium et dans les quartiers dynamiques. La crise du coronavirus, dont on ne voit pas encore l'issue, pénalise durablement leur activité, certains commerçants parisiens n'ayant pas pu réaliser une année « normale » depuis 2017.
La baisse de loyer concerne a priori surtout les artères très commerçantes, telles que la rue de Rivoli, désertée par les touristes et les clientèles d'affaires. Selon Cushman & Wakefield, la baisse y serait de l'ordre de 15 à 20 %. À terme, il n'est pas exclu que d'autres artères « premium », qui dépendent de la clientèle internationale, voient leurs loyers baisser de 30 %. Cela pourrait être le cas des Champs-Élysées, de Saint-Germain-des-Prés, du Faubourg Saint-Honoré ou encore du quartier de l'Opéra.
Les loyers sont, en effet, corrélés au chiffre d'affaires des commerçants. Or, une partie d'entre eux avait déjà souffert des manifestations hebdomadaires des gilets jaunes en 2018, puis de la grande grève de fin 2019, notamment ceux implantés sur les artères premium et dans les quartiers dynamiques. La crise du coronavirus, dont on ne voit pas encore l'issue, pénalise durablement leur activité, certains commerçants parisiens n'ayant pas pu réaliser une année « normale » depuis 2017.
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