Les motivations des investisseurs varient sensiblement, selon que l'investissement soit réalisé dans l'immobilier ancien ou dans l'immobilier neuf.
Ainsi, dans le neuf, la première motivation est fiscale pour 71 % d'entre eux, suivi par la volonté de se constituer un patrimoine (48 %) et d'obtenir des compléments de revenus pour leur retraite (40 %). L'investissement locatif se fait quant à lui dans une ville bien souvent située dans un département ou une région différente que celle du propriétaire bailleur (57 % d'entre eux).
Dans l'immobilier ancien, c'est le désir d'obtenir des revenus complémentaires à la retraite qui arrive en tête des motivations d'investissement (67 %), suivi de près par la constitution de son patrimoine. Contrairement à un investissement dans le neuf, la question de la fiscalité n'arrive qu'en 8ème position (pour 11 %). Autre différence, un investissement locatif dans l‘ancien se fait le plus souvent à proximité du domicile du propriétaire bailleur (pour 63 %).
D'après
une étude de l'INSEE sur les conditions du logement en France, les pouvoirs publics encouragent l'investissement locatif privé depuis près de 35 ans avec la mise en place de mesures d'incitation fiscale (du dispositif Quilès-Méhaignerie en 1984 au
dispositif Pinel en 2014). Ces dispositifs de défiscalisation permettent aux investisseurs de bénéficier d'une réduction d'impôt en contrepartie d'un engagement de mise en location de leur logement pour une durée déterminée. Ils visent notamment à développer l'offre locative tout en favorisant la construction de logements.
Comptant 27 % des opérations d'investissement locatif en 2018, l'Occitanie est la région qui compte le plus d'investisseurs, soit une augmentation de + 5 % par rapport à 2010. Elle détrône ainsi l'Île-de-France, deuxième région d'investissement (23 % des opérations), suivi de l'Auvergne-Rhône-Alpes (11 %) et de la Nouvelle-Aquitaine (+ 9 %). «
L'Occitanie devrait poursuivre sa progression pour l'année 2019 et conserver sa place de première région de France pour quelques années encore, en raison notamment de la forte attractivité économique de la Ville rose et de sa croissance démographique élevée (+ 5 600 habitants chaque année) », d'après Mathieu Gestas de l'
agence Sporting Immobilier à Toulouse.
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