Les dispositifs en soutien de l'immobilier locatif neuf : la nécessité de rétablir l'équilibre
Penchons-nous d'abord sur les dispositifs les plus anciens, à savoir ceux qui soutiennent la construction de logements intermédiaires dans des zones de forte attractivité, qui porte aujourd'hui le nom de dispositif Pinel.
Son existence est notamment rendue nécessaire par les choix politiques réalisés depuis plusieurs décennies désormais, à savoir la concentration de l'activité, et donc de l'emploi, dans la capitale d'abord puis dans les métropoles régionales ensuite. La conséquence d'une politique générale favorable à ce phénomène de métropolisation de l'activité est simple : alors même que le pays vieillit dans sa globalité, le solde migratoire reste très positif dans ces zones, les populations les plus jeunes du pays étant incitées à venir trouver un emploi là où il se trouve. Après 40 ans d'un process qui ne se dément toujours pas, le nombre de logements dits "intermédiaires" dans ces zones est devenu clairement insuffisant par rapport à la demande… d'où une inflation sur les prix de l'immobilier naturelle dans ces territoires dynamiques. En réponse, cet écart entre l'offre et la demande pousse les épargnants à investir naturellement dans ces quartiers.
Malheureusement, on constate toutefois que l'inflation des prix que cela engendre rend les prix des loyers rarement abordables pour la population qui en a le plus besoin, et dont les revenus augmentent peu. Ce constat lucide d'un manque avéré de logements mais d'une solvabilité limitée des populations pouvant y habiter rend la mise en place de dispositifs incitatifs indispensables pour répondre à ce dilemme, issu d'une politique de concentration de l'activité ayant été plus rapide que la construction de logements (voire d'infrastructure). C'est la raison pour laquelle le dispositif Pinel, à partir du moment où il est accessible pour des zones dynamiques (dans lequel le taux de vacance est plus faible que la moyenne nationale), est nécessaire et utile au pays. D'autant que celui-ci s'avère rentable pour l'Etat, comme le démontre une étude réalisée récemment par le cabinet PrimeView.
Son existence est notamment rendue nécessaire par les choix politiques réalisés depuis plusieurs décennies désormais, à savoir la concentration de l'activité, et donc de l'emploi, dans la capitale d'abord puis dans les métropoles régionales ensuite. La conséquence d'une politique générale favorable à ce phénomène de métropolisation de l'activité est simple : alors même que le pays vieillit dans sa globalité, le solde migratoire reste très positif dans ces zones, les populations les plus jeunes du pays étant incitées à venir trouver un emploi là où il se trouve. Après 40 ans d'un process qui ne se dément toujours pas, le nombre de logements dits "intermédiaires" dans ces zones est devenu clairement insuffisant par rapport à la demande… d'où une inflation sur les prix de l'immobilier naturelle dans ces territoires dynamiques. En réponse, cet écart entre l'offre et la demande pousse les épargnants à investir naturellement dans ces quartiers.
Malheureusement, on constate toutefois que l'inflation des prix que cela engendre rend les prix des loyers rarement abordables pour la population qui en a le plus besoin, et dont les revenus augmentent peu. Ce constat lucide d'un manque avéré de logements mais d'une solvabilité limitée des populations pouvant y habiter rend la mise en place de dispositifs incitatifs indispensables pour répondre à ce dilemme, issu d'une politique de concentration de l'activité ayant été plus rapide que la construction de logements (voire d'infrastructure). C'est la raison pour laquelle le dispositif Pinel, à partir du moment où il est accessible pour des zones dynamiques (dans lequel le taux de vacance est plus faible que la moyenne nationale), est nécessaire et utile au pays. D'autant que celui-ci s'avère rentable pour l'Etat, comme le démontre une étude réalisée récemment par le cabinet PrimeView.
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