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Le neuf est moins cher que l'ancien dans 6 villes d'Ile-de-France



Si les prix du neuf sont traditionnellement plus élevés que ceux de l'ancien, 6 communes font actuellement figure d'exception.


Temps de lecture : 2 minute(s) - | Mis à jour le 18-02-2021 09:49:00 | Publié le 18-02-2021 09:39  Photo : Shutterstock  Ce contenu est proposé par l'un de nos partenaires. La rédaction n'a pas participé à sa réalisation.

Le neuf est moins cher que l'ancien dans 6 villes d'Ile-de-France

Des logements neufs moins chers que l'ancien

En moyenne, un logement neuf vaut entre 15 et 20% plus cher qu'un logement existant. Cette différence de prix s'explique par la qualité des constructions neuves, qui permettent à leurs habitants de bénéficier de performances énergétiques nettement supérieures. Elle est aussi due à la fiscalité, les logements neufs étant soumis à la TVA au taux de 20%.

Les dernières évolutions du marché ont fait apparaître des exceptions dans l'immobilier neuf en Île-de-France. Selon l'analyse du groupe Seloger, les prix de l'ancien dépassent désormais ceux du neuf dans 6 villes de la petite et grande couronne parisienne.

C'est notamment le cas à Asnières-sur-Seine (92). Le prix moyen dépasse 6.500 euros par mètre carré dans l'ancien, alors que celui des logements neufs disponibles à la vente s'élève à un peu plus de 6.100 euros. L'écart atteint donc 6%.
A Romainville (93), les tarifs de l'existant s'élèvent à un peu plus de 5.200 euros par mètre carré, tandis que le neuf affiche environ 4.900 euros / m2. Même chose à Créteil (94), où les logements existants s'achètent 4.500 euros par mètre carré en moyenne, contre 4.365 euros pour le neuf.

Dans certaines autres villes, l'écart se réduit progressivement : c'est notamment le cas à Bondy (93), où le prix des logements existants progresse deux fois plus vite que ceux des neufs, ou à Rueil-Malmaison (92).
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Un marché immobilier à deux vitesses

Plusieurs raisons pourraient expliquer ces écarts, indique l'étude de Seloger. Les prix de certaines communes ont littéralement explosé ces dernières années, notamment en Ile-de-France. En parallèle, la production de logements neufs a beaucoup ralenti faute de terrains disponibles, mais aussi en raison du peu de permis de construire délivrés à l'approche des élections municipales. Les logements restant sur le marché font partie des stocks de biens à vendre, souvent les derniers de programmes immobiliers déjà bien avancés.

Une autre explication pourrait résider dans le fait que certaines communes, notamment dans le nord de Paris, ont mis en place un plafonnement du prix au mètre carré pour les logements neufs, mais pas pour les anciens. Leur objectif étant de maîtriser la valeur du foncier et la hausse des prix pour ne pas rendre inaccessible l'accession à la propriété.


Vers une pénurie de logements neufs ?


Cette situation pourrait ne pas durer très longtemps, car les logements neufs sont en train de devenir beaucoup plus rares sur le marché. Entre mars et décembre 2020, l'offre de logements neufs a en effet baissé de 40%. Cette rareté ne devrait pas jouer en faveur de la baisse des prix. Il est aussi probable que l'entrée en vigueur de la RT2020, nouvelles réglementation thermique imposant la construction de bâtiments produisant leur propre énergie, contribue à augmenter les coûts de production des logements. Enfin, l'article 46 de la « loi Climat », qui vise à lutter contre l'artificialisation des sols, pourrait aussi freiner les constructions de maisons neuves.

Néanmoins l'achat de logements neufs permet toujours de bénéficier de coups de pouce de l'État. Ceux qui achètent leur résidence principale pour la première fois peuvent bénéficier d'un prêt à taux zéro (PTZ). La loi Pinel, destinée aux personnes qui réalisent un investissement locatif ouvrant droit à un avantage fiscal sous conditions, a aussi été prolongée jusqu'en 2024.



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