Les fonds défiscalisants ne séduisent plus
Ceux qui investissent dans des produits financiers ont l'habitude d'entendre que « les performances passées ne préjugent pas des performances futures ». A cet adage, il faudrait ajouter que, de surcroît, « la défiscalisation n'est pas un gage de pertinence d'un placement ».
Les particuliers sont de moins en moins séduits par les produits de défiscalisation. Selon les chiffres de l'Association française pour la gestion financière (AFG) et France Invest, la collecte des FIP et FCPI, ces fonds d'investissement destinés à financer les PME, a d'ailleurs fortement baissé. Atteignant 318 millions d'euros en 2019, elle flirtait avec le milliard dix ans plus tôt.
Cette nette chute est en partie due à la transformation de l'ISF en IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière) en 2017. L'objectif déclaré par le gouvernement était d'inciter les plus riches à investir dans l'économie réelle en exonérant d'impôt sur le patrimoine les investissements financiers. C'est raté, semble-t-il : sans la carotte fiscale, une grande partie des plus riches ne trouve visiblement plus d'intérêt à risquer une partie de leurs capitaux dans des PME.
Rien de mieux côté impôt sur le revenu. L'instauration du prélèvement à la source a rebattu les cartes. Le fait de se voir prélever directement sur son salaire mensuel fait presque oublier l'existence de la fiscalité. L'année blanche de 2019 n'a pas non plus incité les contribuables à chercher des solutions de défiscalisation, laissant la perception d'une année sans imposition. Enfin, l'imbroglio sur le taux de la réduction d'impôt sur le revenu pour investissement dans les PME, dont on ne savait plus s'il était de 18 ou 25%, n'a pas non plus été encourageant.
Les particuliers sont de moins en moins séduits par les produits de défiscalisation. Selon les chiffres de l'Association française pour la gestion financière (AFG) et France Invest, la collecte des FIP et FCPI, ces fonds d'investissement destinés à financer les PME, a d'ailleurs fortement baissé. Atteignant 318 millions d'euros en 2019, elle flirtait avec le milliard dix ans plus tôt.
Cette nette chute est en partie due à la transformation de l'ISF en IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière) en 2017. L'objectif déclaré par le gouvernement était d'inciter les plus riches à investir dans l'économie réelle en exonérant d'impôt sur le patrimoine les investissements financiers. C'est raté, semble-t-il : sans la carotte fiscale, une grande partie des plus riches ne trouve visiblement plus d'intérêt à risquer une partie de leurs capitaux dans des PME.
Rien de mieux côté impôt sur le revenu. L'instauration du prélèvement à la source a rebattu les cartes. Le fait de se voir prélever directement sur son salaire mensuel fait presque oublier l'existence de la fiscalité. L'année blanche de 2019 n'a pas non plus incité les contribuables à chercher des solutions de défiscalisation, laissant la perception d'une année sans imposition. Enfin, l'imbroglio sur le taux de la réduction d'impôt sur le revenu pour investissement dans les PME, dont on ne savait plus s'il était de 18 ou 25%, n'a pas non plus été encourageant.
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