Le télétravail peut-il sonner la mort des SCPI de bureaux ?
Avec un nombre de collaborateurs présents dans les bureaux qui pourrait baisser (via l'instauration du télétravail), pourquoi les entreprises continueraient-elles à louer trop de mètres carrés ? La révolution dans l'organisation des modes de travail que nous vivons peut nous faire penser que, demain, les bureaux seront désertés. Chacun chez soi ? Peu probable.
« Beaucoup d'entreprises ne songent pas forcément à réduire l'espace occupé mais plutôt à le repenser et le réadapter au monde d'aujourd'hui confie Vincent Arnaud, co-fondateur de Symphony Partners, qui loue des espaces de bureaux partagés à Paris. Revoir à la baisse le taux d'occupation et in fine baisser la jauge de collaborateurs présents à un instant T nécessite une réflexion globale. Une dose de flexibilité est nécessaire. Il faut organiser les règles du télétravail, repenser l'aménagement des bureaux… ». En clair, bien qu'une recherche d'optimisation des coûts de l'immobilier est inévitable – surtout en temps de crise économique – il ne faut pas s'attendre à une correction forte. Une désertion des bureaux n'est pas en vue. L'absence d'interactions sociales et d'unité dans les équipes est un frein majeur à la généralisation du travail à distance.
Ce qui se prépare est d'une toute autre nature : les entreprises vont vraisemblablement réduire l'espace occupé par leurs bureaux en développant en parallèle le travail à domicile. Mais elles vont surtout créer des lieux de travail plus compatibles avec la distanciation sociale, des espaces plus vastes, plus collaboratifs. Une surface utilisée différemment. Les SCPI ont un rôle à jouer en mutualisant par exemple lorsque cela est possible des espaces. Une possibilité rapide à déployer pour les SCPI qui ont en portefeuille des actifs occupés par des multilocataires. Une adaptation nécessaire pour continuer d'avoir une bonne attractivité.
Le bureau devrait rester le nœud des relations de l'entreprise, le « pavillon » d'une société pour attirer les talents.
« Beaucoup d'entreprises ne songent pas forcément à réduire l'espace occupé mais plutôt à le repenser et le réadapter au monde d'aujourd'hui confie Vincent Arnaud, co-fondateur de Symphony Partners, qui loue des espaces de bureaux partagés à Paris. Revoir à la baisse le taux d'occupation et in fine baisser la jauge de collaborateurs présents à un instant T nécessite une réflexion globale. Une dose de flexibilité est nécessaire. Il faut organiser les règles du télétravail, repenser l'aménagement des bureaux… ». En clair, bien qu'une recherche d'optimisation des coûts de l'immobilier est inévitable – surtout en temps de crise économique – il ne faut pas s'attendre à une correction forte. Une désertion des bureaux n'est pas en vue. L'absence d'interactions sociales et d'unité dans les équipes est un frein majeur à la généralisation du travail à distance.
Ce qui se prépare est d'une toute autre nature : les entreprises vont vraisemblablement réduire l'espace occupé par leurs bureaux en développant en parallèle le travail à domicile. Mais elles vont surtout créer des lieux de travail plus compatibles avec la distanciation sociale, des espaces plus vastes, plus collaboratifs. Une surface utilisée différemment. Les SCPI ont un rôle à jouer en mutualisant par exemple lorsque cela est possible des espaces. Une possibilité rapide à déployer pour les SCPI qui ont en portefeuille des actifs occupés par des multilocataires. Une adaptation nécessaire pour continuer d'avoir une bonne attractivité.
Le bureau devrait rester le nœud des relations de l'entreprise, le « pavillon » d'une société pour attirer les talents.
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