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Le gouvernement mise sur une réouverture progressive au 15 mai

Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, a annoncé que certains lieux culturels ou de convivialité pourraient rouvrir à partir de mi-mai.

Temps de lecture : 2 minute(s) - Par Céline Dulary | Mis à jour le 22-04-2021 17:21:00 | Publié le 19-04-2021 19:08  Photo : Adobe Stock  
Le gouvernement mise sur une réouverture progressive au 15 mai

Dans une interview donnée au journal Les Echos, Gabriel Attal explique que le gouvernement travaille sur la réouverture « progressive du pays », la priorité étant donnée aux écoles.

Les élèves de primaire et de maternelle devraient ainsi regagner leur classe dès la semaine prochaine (26 avril), et les collégiens et lycéens à compter du 3 mai (probablement en demi-groupe). Les musées et terrasses des restaurants pourraient rouvrir le 15 mai. Le protocole sanitaire est à l'étude.

Une échéance qui laisse comme un goût de « déjà vu ». Le 11 mai 2020, soit presque un an jour pour jour auparavant, la levée du premier confinement était lancée.

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Tout repose sur l'accélération de la vaccination

Plusieurs pays d'Europe commencent à rouvrir leurs commerces, comme la Belgique, le Royaume-Uni ou la Suisse. Les images de moments de convivialité qui nous parviennent sont en décalage total avec les mesures strictes imposées depuis de longues semaines en France.

Mais le taux d'incidence français dépasse de loin celui des voisins : au 19 avril, il était de 344 cas pour 100.000 habitants en France, contre 213 en Belgique, 164 en Suisse ou 171 en Allemagne selon les données de Météo Covid.

Pour la réouverture, le gouvernement table donc sur « une augmentation du nombre personnes vaccinées ». Si la France s'apprête à recevoir 90 millions de doses au 2ème trimestre, le vaccin ne commence à être efficace que 2 semaines après la première injection. Une réouverture lancée si tôt est donc délicate, même si elle est rendue nécessaire par des impératifs économiques.




Les scientifiques septiques

Pour Dominique Costagliola, épidémiologiste et directrice de recherches à l'INSERM, la partie est loin d'être gagnée. Interviewée sur RTL, la scientifique « ne voit pas comment on peut espérer une baisse massive [du nombre de cas] d'ici fin mai ». Après des mois de restrictions, 2 semaines de fermeture des écoles et de limitation des déplacements, le nombre de cas semble seulement s'être stabilisé « sur un plateau haut ». Le nombre d'admissions à l'hôpital ou en réanimation ne présentent, pour le moment, pas de baisse suffisamment notable.

Pour que la décrue du nombre de cas devienne concrète, « il faudrait avoir pris des mesures qui permettent de limiter le risque dans les écoles : de la vaccination des personnels aux mesures d'aération, des choses qui n'ont toujours pas été faites jusque-là. Le protocole prévu à la réouverture est allégé par rapport à celui quand on a fermé. Il n'y a aucune logique à cette décision.»

Les inquiétudes se portent désormais sur l'Inde et le Brésil, où l'épidémie a flambé dans de lourdes proportions. Le conseil scientifique craint qu'un des variants présents au Brésil devienne la souche majoritaire en France dès l'été. Or, l'efficacité du vaccin Pfizer serait moindre contre celle-ci. Les vols directs depuis ce pays d'Amérique du Sud sont désormais interdits.





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