Jusqu'à 100 milliards d'euros d'épargne « forcée »
Chaque jour, ce sont donc plus de 2 milliards d'euros qui ne sont pas dépensés : restaurants, cinémas, transports, achats autres que les biens de premières nécessité, vacances... A part les dépenses pour les loyers, Internet, le téléphone mobile, les assurances et la nourriture, les Français ne peuvent plus rien acheter. D'après l'INSEE, la consommation a baissé de 35% et selon le ministère des Finances, d'ici septembre, l'épargne forcée pourrait s'élever à 100 milliards d'euros.
Même s'il peut être agréable de voir son compte en banque se remplir, cet argent qui dort sur les comptes en banque n'a de quoi réjouir ni l'État ni les Français eux-mêmes. Il est synonyme de perte de chiffre d'affaires pour les entreprises, et donc de réduction de l'activité économique. Les salariés pourraient rapidement en être les victimes. Lorsque l'activité des entreprises se réduit, les emplois sont directement menacés. Le pays pourrait alors être entraîné dans une spirale de récession qui s'installerait dans la durée.
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