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C'est parti pour la deuxième édition de la Mission Patrimoine menée par Stéphane Bern. 121 sites en péril ont été sélectionnés pour bénéficier du Loto du Patrimoine 2019, qui sera organisé le 14 juillet prochain. Les particuliers peuvent aussi soutenir les projets en direct grâce à la Fondation du Patrimoine.
L'édition 2019 de la Mission Bern vient d'être lancée. Comme l'année dernière, les Français vont pouvoir participer à la sauvegarde du patrimoine. Trois possibilités sont offertes : donner directement à un ou plusieurs projets sur le site de la Mission Bern, participer au Super Loto du Patrimoine dont le tirage aura lieu le 14 juillet ou acheter un des tickets à gratter édités spécialement pour l'occasion. La grille du Loto sera mise en vente dès le 15 juin au prix de 3 € et deux offres de tickets seront disponibles à partir du 2 septembre pour 3 € et 15 €. Depuis l'année dernière, 3500 sites ont été signalés par le grand public. Le jury, présidé par Stéphane Bern et composé de représentants du ministère de la Culture, de la Fondation du Patrimoine et de la Française des Jeux, en a sélectionné 121. Le ministère de la Culture a révélé les 103 sites en péril qui bénéficieront du Loto du Patrimoine 2019. Les 18 monuments emblématiques qui figureront sur les tickets à gratter sont quant à eux connus depuis mars. Le jury a souhaité que la sélection reflète cette année tous les types de patrimoine (religieux, industriel, habitations, châteaux, maisons d'artistes, moulins, jardins) et tout le territoire. Chaque département est donc représenté par un projet, y compris l'Outre-Mer. Sur le même thème : Le monde se mobilise pour Notre-Dame de Paris
Le jury a choisi moins de monuments que lors de la première édition, ce qui, selon Stéphane Bern, devrait « permettre de mieux doter chaque projet ». Ces monuments se partageront les fruits du Loto du Patrimoine, à savoir la part revenant à l'État sur les tirages classiques.
L'année dernière, le tirage du loto du Patrimoine avait permis de collecter 22 millions d'euros pour la sauvegarde des monuments. D'autres actions menée en parallèle ont réussi à faire plus que doubler ce chiffre. « Au total, en 2018, le Loto Patrimoine aura ainsi permis d'attribuer près de 50 millions d'euros supplémentaires au patrimoine en péril », nous expliquait récemment Stéphane Bern lors d'une interview. Cette année, 78 millions d'euros seront nécessaires pour sauver les 121 sites choisis. Le montant récolté par cette nouvelle « Mission Patrimoine » ne sera donc vraisemblablement pas suffisant... Ceux qui le souhaitent sont donc appelés à faire des dons directement par l'intermédiaire de la Fondation du Patrimoine. Rappelons que ces dons ouvrent droit à une réduction d'impôts. Les particuliers pourront ainsi en déduire 66% du montant du don de leur impôt sur le revenu (dans la limite de 20% du revenu imposable) et 75% de leur impôt sur la fortune immobilière (IFI). Les entreprises pourront quant à elles déduire 60% du montant du don de leur impôt sur les sociétés, dans la limite de 10 000 euros ou 0,5% du chiffre d'affaires HT lorsque ce dernier est plus élevé.
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La Mission Patrimoine bénéficie également du mécénat de grandes entreprises. La Française des Jeux apporte un soutien de 500 000 euros par an pendant 3 ans, JC Decaux offre une campagne nationale d'affichage publicitaire, Phil@poste propose un carnet de 12 timbres spéciaux et la Monnaie de Paris édite une collection « Pièces Histoire » pour laquelle elle reverse 1 euro à la Mission Patrimoine pour chaque pièce en argent vendue.
Il s'agit d'un amphithéâtre construit en 40 après JC. Il pouvait accueillir jusqu'à 15 000 spectateurs. Malheureusement, la dégradation de ce site magnifique s'accélère et nécessite une restauration dans un délai court. L'objectif est également de le réaménager afin d'accueillir le public et développer une programmation culturelle. Le monument fait aussi l'objet de recherches scientifiques.
Ce monument est l'un des derniers vestiges des grands moulins à pans de bois. Il est daté de 1860, mais sa présence est attestée depuis le XIe siècle. Il est actuellement en très mauvais état (fuite de la toiture, présence d'insectes qui détruisent la structure...) et nécessite des travaux d'urgence. Une fois restauré, le moulin sera utilisé pour accueillir des manifestations culturelles.
Joyau du patrimoine industriel, il s'agit d'une des dernières cuivreries d'Europe (elle a fonctionné jusqu'en 2010). Créée en 1854, elle était notamment spécialisée dans la production de plateau de balances. L'objectif de cette restauration est de créer un musée doté d'un parcours historique. Une visite rendue vivante par la présence de nombreuses machines et d'outils de production (forge, roues à aubes, aqueduc...) et par un projet de scénographie.
Adossée au château, cette orangerie date de la fin du XVIIIe siècle. Il s'agit d'un long bâtiment de 37 mètres qui a conservé ses décors : treillages en bois, corniches, plafond peint sur lequel figurent des feuillages de marronniers. Malheureusement, le bâtiment est dans un état de délabrement avancé. Une partie de la toiture s'est effondrée, ce qui accélère sa dégradation. L'argent recueilli servira à la restauration complète du monument.