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L'indice a progressé de 0,35% ce lundi, à l'issue d'une séance en demi-teinte. Alors que les valeurs financières et du luxe dopent l'indice, les secteurs technologiques et énergétiques pèsent lourdement sur le marché. Cette dynamique sectorielle dessine une séance où Société Générale et Hermès caracolent en tête avec des gains dépassant 2,5%, tandis que Capgemini subit une correction sévère de 5,58%.
La finance et le luxe tirent leur épingle du jeu en cette journée boursière. Société Générale s'illustre avec une progression de 2,61% à 49,85 euros, confirmant son dynamisme après l'annonce récente de la cessation de son contrat de liquidité. Cette décision, intervenue le 2 juillet, témoigne de la confiance de l'établissement dans la liquidité naturelle de son titre. Dans le sillage bancaire, BNP Paribas affiche une hausse de 1,42% à 75,94 euros. Le secteur du luxe n'est pas en reste : Hermès International s'envole de 2,58% à 2400 euros, poursuivant sa trajectoire ascendante malgré un contexte économique morose. Cette performance souligne l'attrait persistant des valeurs refuges haut de gamme. L'aéronautique contribue également à l'embellie grâce à Safran, qui gagne 1,82% à 274,70 euros. L'annonce d'importants rachats d'actions début juillet, représentant 164 199 titres acquis, a visiblement rassuré les investisseurs sur la stratégie du groupe. Dans les autres secteurs, Accor (+1,63%, l'hôtelier semble bénéficier de l'engouement pour le tourisme premium) et ArcelorMittal (+1,61%) complètent ce podium des valeurs motrices, illustrant la diversité des secteurs porteurs.
À contre-courant de la tendance générale, Capgemini subit une déroute spectaculaire avec une chute de 5,58% à 137,15 euros. Cette performance décevante intervient après la publication d'une lettre aux actionnaires révélant les défis persistants du secteur technologique malgré les investissements en intelligence artificielle avec l'annonce du rachat de WNS aujourd'hui. Le repli frappe également le secteur énergétique : TotalEnergies perd 2,23% à 51,79 euros, probablement affecté par les incertitudes géopolitiques et la volatilité des cours des matières premières. L'automobile n'est pas épargnée, avec Stellantis qui recule de 1,98% à 8,41 euros, dans l'attente des résultats du premier semestre prévus fin juillet. Le secteur de la consommation courante montre des signes de faiblesse, comme en témoigne la baisse de 1,39% de Danone à 68,12 euros. Orange complète ce tableau avec un recul de 1,84% à 13,04 euros. Ces contre-performances sectorielles contrastent avec la vigueur du reste du marché et soulèvent des interrogations sur la pérennité de la reprise dans certains segments clés de l'économie française.
Au-delà des extrêmes, plusieurs mouvements sectoriels méritent l'attention. Dans les biens de consommation, L'Oréal parvient à progresser de 0,66%, tandis que Kering cède 1,38%. Les industriels présentent un bilan mitigé : Vinci (+0,85%) et Schneider Electric (+0,79%) résistent bien, mais Michellin (-0,03%) et Renault (-0,22%) peinent à trouver leur rythme. Les prochaines publications de résultats, notamment celles de Stellantis prévues le 29 juillet, devraient apporter des éclairages cruciaux sur la santé des différents secteurs. Les investisseurs scruteront particulièrement la capacité des entreprises à maintenir leurs marges dans un environnement inflationniste résiduel. La solidité des résultats trimestriels d'Hermès, attendus fin juillet, sera également un test décisif pour le segment du luxe. Cette séance en demi-teinte illustre les rotations sectorielles à l'oeuvre sur le marché français, où la recherche de résilience prime désormais sur les purs jeux de croissance.
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